Avec 47% de frontaliers pour pourvoir les emplois du pays, le Luxembourg a toujours besoin de main-d’œuvre. Voici trois faits à connaître sur le pays.
Avec “près de 500.000 emplois” dénombrés au Luxembourg en 2023, pour un taux de chômage de 5,5% à cette époque, on peut dire que le pays tourne quasiment à plein régime.
L’enquête, conduite par le gouvernement et le Liser, met en lumière un phénomène bien connu : les emplois sont regroupés dans quelques centres d’activités. L’agglomération “Centre” de Luxembourg-ville étant la principale puisqu’elle abrite, à elle seule, plus de 251.000 travailleurs. Devant la “Région Sud” d’Esch-sur-Alzette (plus de 91.000 emplois) et la Nordstad autour d’Ettelbruck (24.000 emplois).
Ce bilan à propos du marché du travail montre que près de la moitié de ces emplois sont occupés par des frontaliers. Les résidents occupent 53% des postes, tandis que les frontaliers sont demandés pour les 47% restants. Ces derniers viennent majoritairement de la France 52,7%), puis de la Belgique (23,7%) et de l’Allemagne (23,6%).
Les frontaliers belges ont les trajets les plus longs
Et une chose est sûre, les frontaliers vont majoritairement travailler dans la partie du Luxembourg… proche de chez eux. Les frontaliers allemands étant donc surreprésentés dans l’est, les frontaliers belges dans l’ouest et les frontaliers français dans le sud.
Selon l’étude, ce sont les frontaliers belges qui parcourent les trajets les plus longs (53,9 km), contre “seulement” 48 km pour les allemands et 44,7 km pour les français. Bien plus que les résidents, dont le trajet domicile-travail moyen est estimé à 16,7 km.
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