François Bayrou auditionné à l’Assemblée à propos de l’affaire Bétharram • FRANCE 24

François Bayrou auditionné à l’Assemblée à propos de l’affaire Bétharram • FRANCE 24

Que savait-il de ce qui se jouait derrière les murs de Baram ? Des violences physiques sexuelles infligé aux enfants ? Je n’ai jamais été informé de quoi que ce soit pas une seule fois de ma vie. De toute ma vie politique, je ne suis intervenu dans une affaire judiciaire jamais. Aujourd’hui, François Bairou va devoir répondre à ses contradicteurs devant la commission d’enquête de l’Assemblée. 1996, les premiers signalements de maltraitance envers de jeunes élèves sont évoqués dans les journaux télévisés. Polémique à Lestelle Betaram, près de PA, le père d’un lève de 14 ans a déposé plainte pour cous et blessures volontaires et traitement inhumain et dégradants. François Bairrou est alors ministre de l’éducation. Son fils est élève dans l’établissement. Sa femme y donne des cours de catéchisme et aurait même assisté à des scènes de violence selon une enseignante de mathématiques qui officier à cette époque. On entendait un adulte hurler sur un enfant. On entendait les coups et on entendait l’enfant qui suppliait qu’on arrête. Je me retourne vers Ézabeth Berou et je lui dis mais qu’est-ce qu’on peut faire ? François Bairou qui affirme ne pas avoir été informé a pourtant diligenté une inspection de l’éducation nationale à Bettaram. Le rapport évoque des gifles donnés à des élèves et des châtiments où certains sont laissés en petite tenue hors du bâtiment. 2 ans plus tard, le directeur de l’établissement, le père Caricard est mis en examen pour viol sur mineur. Il va être exfiltré vers l’Italie avant de se suicider. François Bairou qui dit ne pas connaître l’abbé et affirme n’avoir rien su s’est pourtant rendu chez le juge qui instruisait le dossier d’après ce dernier. Ils ont bien évoqué Betaram. Il est venu me voir pour une raison bien claire, non pas pour m’influencer, faire pression, savoir ce qu’il en était, mais parce que son fils y était élève. Il était inquiet, il voulait savoir ce qui pouvait se passer. Inquiet pour son fils, le Premier ministre dit avoir appris il y a seulement quelques semaines que sa fille, elle aussi avait été violentée. À ce jour, près de 200 plaintes ont été répertoriées.

Le Premier ministre, François Bayrou, est entendu ce mercredi à l’Assemblée nationale sur l’affaire Bétharram, nom d’un établissement catholique béarnais accusé d’avoir été le théâtre de mauvais traitements, dont des agressions sexuelles, sur des élèves.
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