Nissan annonce le pire bilan annuel de son histoire et des milliers de licenciements • FRANCE 24

Nissan annonce le pire bilan annuel de son histoire et des milliers de licenciements • FRANCE 24

Bonjour Mia. Bonjour Raphaël. Rien ne va plus chez Nissan. Le constructeur automobile japonais annonce une perte annuelle colossal 4 milliards d’euros, même un peu plus et la suppression de 20000 emplois dans le monde. Oui. Et l’annonce a été faite depuis Yokohama le siège en de Nissan et cela eu l’effet d’un coup de semonce au Japon avec cette perte nette historique de 4,1 milliards d’euros de de mars 2024 à mars 2025. Le bilan esterin pour le constructeur japonais englué dans les difficultés et son principal problème. On le connaît depuis des mois chez Nissan. C’est ça sur capacité. Le constructeur ne vend plus que 3 millions et demi de voitures chaque année dans le monde alors que ces usines sont configurées pour en produire 5 millions. S’ajoute à cela la concurrence accrue dans le secteur automobile. Très vite, Nissan se retrouve en perte de vitesse sur ses principaux marchés, à savoir la Chine, les États-Unis et même sur son propre territoire, le Japon. On fait le point avec Calidoui. Le constructeur automobile dévoile les pires résultats annuels de son histoire. Une perte de 4,1 milliards d’euros sur l’exercice à l’an d’avril 2024 à mars 2025. Nos résultats de l’exercice 2024 ont mis en évidence la nécessité urgente pour Nissan de se redresser. Pour préserver notre avenir, nous devons aller plus loin et plus vite. Pour tenter de se redresser, le groupe japonais annonce un vaste plan de restructuration avec la fermeture d’ici 2 ans de 7 de ces 17 usines dans le monde, la réduction de 20 % de ses capacités de production, mais surtout le licenciement de près de 20000 salariés dans le monde, soit 15 % de ses effectifs. Cette crise sans précédent est en partie d à un endettement lié au plan de redressement déjà engagé mais également à la chute des ventes de Nissan dans deux de ses plus gros marchés, la Chine et les États-Unis où le constructeur prévoit une perte de ses profits avec la mise en place des droits de douane. Nous essayons actuellement de trouver des contesures pour les droits de douan et jusqu’à présent, nous avons constaté que nous pouvons compenser environ 30 % de l’impact annuel des droits de douane, mais nous continuerons à mettre en place des actions et des mesures pour minimiser l’impact. Quid de Renault, le groupe français qui possède toujours 35 % du capital de Nissan, a révélé ce mardi que les pertes colossales du constructeur japonais pourraient directement impacter négativement de 2,2 milliards d’euros son résultat net du premier trimestre de 2025. Le directeur général de Nissan n’a pas souhaité donner pour le moment le nom des sites concernés car des négociations sont en cours avec les syndicats. L’entreprise, on l’a entendu, est très fortement endettée. Les agences de notation ont abaissé sa note et l’ont placé en catégorie spéculative. Maudise pointe sa faible rentabilité et sa gamme de modèles vieillissants. L’action Nissan a perdu 40 % sur l’année. Écoulé Raphaël. Et Monia, les barrières douanières hein décrétées par Donald Trump n’ont pas arrangé les affaires de Nissan. Et oui, on peut même dire que ça a totalement plombé hein le bilan de Nissan depuis avril. Washington sur taxe à 25 % les voitures imposées aux États-Unis Nissan. Il a réalisé l’an dernier 30 % de ses ventes mondiales. 924000 véhicules dont 45 % était importé du Japon et du Mexique. Ces 25 % de tarifs supplémentaires ont accéléré cette chute. Pour le moment, il y a encore du stock he chez les concessionnaires américains, mais le dilemme va bientôt se présenter. Répercuter les surtaxes sur les prix de vente pourraient dissuader sa clientèle. En attendant, l’incertitude prédomine dans le secteur. On sait que des négociations sont en cours entre les États-Unis et ses partenaires commerciaux. Une délégation japonaise avait d’ailleurs reçu été reçue mais pour le moment les taxes sur le secteur de l’automobile restent en vigueur. Elles ont été supprimées concernant les pièces détachées. Nissan veut donc réduire sa capacité de production. Mais quelles sont les solutions qu’avance le constructeur ? Et bien, le directeur de Nissana ne compte pas sur un rebond magique du secteur. Non, cette fois euh les solutions sont assez pragmatiques. Il faut d’abord réduire le délai de développement d’un nouveau modèle et le ramener à 37 mois. Il a été reproché l’aspectillant des modèles du constructeur japonais. Nissan veut être plus créatif et répondre à la concurrence qui renouvelle ces modèles. Et puis autre piste, les pièces détachées vont être simplifiées. On parle de réduire la complexité technique de 70 %. Et puis Nissan l’a ouvertement dit. Le constructeur se cherche de nouveaux alliés. Il avait entamé fin 2024 avec Honda des négociation en vue d’un mariage pouvant donner naissance au 3e constructeur mondial. Mais les discussions avaient alors échoué à la mi-février. Un autre partenaire se montre intéressé. Il s’agit du géant taïwanais de l’assemblage électronique Foxcon, fournisseur d’Apple qui s’est déclaré ouvert à racheter la participation de Renault dans Nissan, le français Renault hein, qui rappelons-le, détient 35 % de Nissan et s’attend à lui-même à un impact négatif en raison des difficultés du constructeur japonais. Et pour terminer, un œil sur les marchés. Et oui, les bourses européennes hormis Londres ont terminé en hausse mardi à l’issue d’une séance marquée par le ralentissement de l’inflation aux États-Unis en avril, ce qui alimente he les espoirs de baisse des taux. d’intérêt de la banque centrale américaine he à la Fed à Paris. Vous le voyez le cas 40 a fini sur un gain de 0,30 %. Le FOI britannique a reculé de 0,02 % et le DAX allemand a progressé de 0,31 %. Et puis du côté des États-Unis, c’est du vert à la mi-séance he pour le NASDAQ et le SNP 159 et + 0,82 respectivement. Du rouge en revanche pour le donjuts. Moi 0,43 % à la mi-séance. Merci Mounia. C’était l’économie. On passe tout de suite au

Rien ne va plus pour le constructeur automobile japonais. Nissan annonce une perte annuelle colossale de 4,1 milliards d’euros et la suppression de 20 000 emplois dans le monde. La direction veut consolider ses usines pour réduire sa capacité de production. Les barrières douanières décrétées par Washington ont également compliqué un peu plus la situation de Nissan. 
#Nissan #voitures #guerre commerciale

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