Affaire Bétharram : François Bayrou devant une commission d’enquête de l’Assemblée • FRANCE 24

Et avec nous, Flor Simon. Bonjour Flor, qu’est-ce qui est en jeu ? La crédibilité de Bairou a-t-il menti au députés ? En tout cas, le premier ministre joue gros. Oui, le premier ministre joue gros et c’est vrai que cette commission d’enquête va finalement vouloir entendre François Baou sur ce qu’il savait. était-il au courant des violences qui ont eu lieu à Betaram pendant des dizaines et des dizaines d’années ? Puisque’en effet euh le premier ministre va devoir au cours de cette commission d’enquête où il est entendu sous serment he je le rappelle, va devoir clarifier des propos qui avaient quand même été assez brouillons. On l’a vu dans le sujet lorsqu’il a été interpellé à l’Assemblée nationale. Il a commencé par nier puis ensuite il a essayé de de rattraper son propos mais tout en restant quand même assez flou. Enfin, sa défense a été assez catastrophique et son entourage d’ailleurs a estimé la même chose, hein. Euh, ce qu’il risque François Baou, s’il s’avère au cours de cette commission d’enquête qui n’a pas dit toute la vérité, euh c’est que d’une part, il risque la censure des groupes politiques, des groupes d’opposition. Euh bon, c’est d’un point de vue agenda, c’est peut-être pas le bon moment pour tous, mais il risque aussi euh d’être poussé à la démission et puis que de toute façon cette affaire Betaram soit finalement un poison lent euh qui euh finisse par euh le faire démissionner ou en tout cas partir puisque déjà euh que François Baot n’est pas dans une situation très confortable, il est est taxé d’immobilisme et en perte de vitesse dans les sondages. Il s’apprête lors de cette commission d’enquête qui va avoir lieu dans moins d’une heure maintenant à être quand même très cuisiné notamment par l’un des deux corpporteurs Paul Vanier qui vient du groupe insoumis. Les insoumis qui accusent François Baou d’avoir menti sur ce qu’il savait sur les violences et les violences sexuelles de Betaram. D’ailleurs, François Baou pense lui qu’il fait face à une manœuvre politique et il a eu cette phrase la semaine dernière : “Je sais très bien que ceux qui m’interrogent veulent me détruire.” Donc ça va son son propos, sa parole cet après-midi va être extrêmement importante, pas que parce qu’il est premier ministre, elle est extrêmement importante pour les 200 victimes qui ont déjà porté plainte et qui eux attendent évidemment des réponses de la part du premier ministre qui à l’époque était ministre de l’éducation nationale et puis ensuite élu dans son fièvre des Pyrénées Atlantiques. Et bien sûr François Berou n’est pas le premier, n’est pas le seul à être auditionné par cette commission d’enquête. Oui, en effet vont suivre plusieurs ministres de l’éducation nationale, Papend, Jean-Michel Blanquer ou encore Segolen Royal. Sera aussi entendu Gérald Darmanin en tant que garde des saut puisque violence et violence sexuelle, ça relève quand même de la justice. Euh et puis alors ce qu’on peut dire du côté de la classe politique, donc la gauche et principalement les insoumis l’accusent de mentir. Du côté du bloc central, on on le voit et on ne se bouscule pas finalement pour soutenir le premier ministre. Finalement, ce qu’il défendent vraiment, c’est le groupe démocrate à l’Assemblée nationale qui estime que cette commission d’enquête est trop à charge et que finalement LFI l’instrumentalise à des fins politiques. Et ce que veulent les insoumis, c’est la peau de François Baou. C’est finalement s’il n’arrivent pas à le censurer, avoir suffisamment de députés et de voix pour le censurer, ils veulent le pousser en tout cas à la démission. Donc en effet la l’audition du Premier ministre qui va sous serment à l’Assemblée nationale à partir de 17h va être très attendue et on va la regarder attentivement Julien. Merci pour tous ces éléments. Flor Simon. Une petite pause dans notre tour

Accusé de mensonges, François Bayrou s’explique mercredi devant une commission d’enquête de l’Assemblée sur ce qu’il savait et son éventuel rôle auprès de la justice dans l’affaire des violences physiques et sexuelles au collège-lycée Notre-Dame de Bétharram. Les précisions de Flore Simon, journaliste politique à France 24.
#FrançoisBayrou #Bétharram #Assembléenationale

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6 comments
  1. Vue la protection du rassemblement national et de Macron, Bayrou le guignol risque rien du tout… Ils craignent tous l'école catholiques

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