La grande-duchesse Maria Teresa a marqué le Luxembourg de son empreinte pendant plus de 40 ans, d’abord en tant que Grande-Duchesse héritière.

Elle ne s’est pas seulement engagée en tant que représentante de la Cour, mais s’est également distinguée comme avocate infatigable de causes humanitaires.

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En octobre prochain, son fils, le grand-duc héritier Guillaume (43 ans), et son épouse Stéphanie (41 ans), prendront la succession du couple grand-ducal sortant.

Dans une interview accordée au magazine français Point de Vue, la tête couronnée de 69 ans a fait une rétrospective de son travail. L’occasion d’évoquer les évolutions au sein de la haute noblesse européenne.

«Il n’y a rien de plus humaniste que de s’occuper des femmes. Mon travail est humanitaire», a déclaré la grande-duchesse Maria Teresa. Elle est donc d’autant plus critique sur la manière dont les femmes dans les familles royales sont traitées aujourd’hui par les médias.

«Les monarchies ne sont pas un tapis rouge»

Son impression est la suivante: la noblesse perd de sa substance lorsqu’elle n’est jugée que sur son éclat. «Notre époque attache beaucoup trop d’importance au paraître et pas suffisamment aux actions menées. Dans toutes les cours, j’observe un glissement vers ce qu’on appelle “les people”. Comme si on assimilait les familles royales à des célébrités.»

Aujourd’hui, sur les réseaux sociaux, dans beaucoup de médias, je regrette qu’on s’intéresse plus à la forme qu’au fond.

Grande-duchesse Maria Teresa

Mais elle va encore plus loin. «Les monarchies ne sont pas un tapis rouge sur lequel s’affichent les tenues, les bijoux et les chapeaux.»

Au lieu de cela, elle a fait référence aux modèles qui l’ont elle-même marquée. «Vous savez, j’ai été formée à la meilleure des écoles: celle de mes beaux-parents le grand-duc Jean et la grande-duchesse Joséphine-Charlotte. Et mes beaux-parents détestaient ce côté people..»

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Elle voit d’un œil critique le fait que de nombreux royaux se présentent aujourd’hui sur des plateformes comme Instagram et TikTok. «Aujourd’hui, sur les réseaux sociaux, dans beaucoup de médias, je regrette qu’on s’intéresse plus à la forme qu’au fond.» La Grande-Duchesse n’a toutefois pas précisé à quelles maisons royales elle pensait.

Cet article a été publié initialement sur le site du Luxemburger Wort.

Adaptation: Megane Kambala