Publié le 25 mai 2025 à 17:33. / Modifié le 25 mai 2025 à 18:17.

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Stockholm, dimanche 25 mai, 16h. Le ciel est capricieux, mais personne ici ne s’en soucie. La fan-zone installée à deux pas de l’Avicii Arena déborde de vie. Drapés de croix blanches, coiffés de casques en forme de meule de fromage, arborant clochettes ou maillots anciens, les supporters suisses ont fait du parvis suédois une enclave helvétique. Un tambour résonne à intervalles réguliers, suivi d’un cri familier: «Hopp Schwiiz!» Mais l’écho, bien que sincère, peine à rivaliser avec les envolées vocales des fans suédois venus en nombre pour la petite finale contre le Danemark.

L’ambiance est plus retenue que la veille, au sortir de la victoire contre les Danois. Les visages suisses sont concentrés, presque solennels. L’effervescence est là, mais en sourdine. «On attend d’être à l’intérieur pour exploser», glisse Alain, 56 ans, assis sur une des tables devant l’écran géant, une bière locale à la main. Il vient de Fribourg, comme ses trois amis, tous arborant des maillots aux couleurs un peu fanées. Sur ses épaules, un chandail de l’édition 1992. «Je n’avais jamais vu la Suisse aussi forte, admet-il. Et je dis ça en suivant les Mondiaux depuis l’époque où on prenait des claques contre la Tchécoslovaquie!»

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