En France, deux textes sur la fin de vie seront soumis ce mardi 27 mai au vote solennel des députés. Le premier, sur le développement des soins palliatifs, n’a que peu fait débat. Le second, en revanche, a été moins consensuel. Il ouvre un droit inédit à l’aide à mourir.
L’Assemblée nationale confirmera-t-elle son vote ? Après avoir achevé samedi dans les temps impartis l’examen de la proposition de loi relative aux soins palliatifs et celle sur le « droit à l’aide à mourir », les députés doivent se prononcer solennellement ce mardi sur ces deux textes, portés respectivement par Annie Vidal (Renaissance) et Olivier Falorni (groupe MoDem), et qui représentent potentiellement la plus grande réforme de société depuis une décennie.
Au cours de débats globalement sereins, les parlementaires ont approuvé la création d’un « droit à l’aide à mourir », autre nom du suicide assisté et de l’euthanasie, qui sera ouvert aux personnes atteintes « d’une affection grave et incurable » qui « engage le pronostic vital, en phase avancée » ou « terminale », et présentant « une souffrance physique ou psychologique constante ».
À lire aussiAide à mourir, euthanasie, suicide assisté… de quoi parle-t-on?