Dans son essai “Reconnaître le fascisme”, l’écrivain italien Umberto Eco cite 14 caractéristiques communes à toutes les formes de fascisme, avec entre autres des points comme le culte de la tradition ou l’anti-intellectualisme.
Un de ces points essentiels est la haine du pacifisme et l’état de guerre permanent comme raison d’être et d’exister. Le fascisme ne peut pas se satisfaire de la paix, surtout quand il se construit sur des obsessions xénophobes et la peur de la menace permanente: Il lui faut un ennemi, idéalement un ennemi sournois et intérieur, intrinsèquement mauvais et cherchant à provoquer une forme de déclin civilisationnel ou de “dégénérescence”, qu’il faut évidemment combattre par tous les moyens, y compris et en premier lieu la violence. Et quiconque cherchera à l’humaniser ou s’opposer à cette violence sera alors coupable de trahison et de conspiration avec l’ennemi.
Le fascisme justifie la guerre perpétuelle, et les objecteurs de conscience sont des ennemis à abattre.
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la pétromafia de poutine fait pareil
Dans son essai “Reconnaître le fascisme”, l’écrivain italien Umberto Eco cite 14 caractéristiques communes à toutes les formes de fascisme, avec entre autres des points comme le culte de la tradition ou l’anti-intellectualisme.
Un de ces points essentiels est la haine du pacifisme et l’état de guerre permanent comme raison d’être et d’exister. Le fascisme ne peut pas se satisfaire de la paix, surtout quand il se construit sur des obsessions xénophobes et la peur de la menace permanente: Il lui faut un ennemi, idéalement un ennemi sournois et intérieur, intrinsèquement mauvais et cherchant à provoquer une forme de déclin civilisationnel ou de “dégénérescence”, qu’il faut évidemment combattre par tous les moyens, y compris et en premier lieu la violence. Et quiconque cherchera à l’humaniser ou s’opposer à cette violence sera alors coupable de trahison et de conspiration avec l’ennemi.
Le fascisme justifie la guerre perpétuelle, et les objecteurs de conscience sont des ennemis à abattre.
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