Dans l’agglomération de Lyon, « la concentration de dioxyde d’azote a été réduite de plus d’un tiers » depuis la mise en place des zones à faibles émissions, selon la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher.
En décembre 2024, Bruno Bernard, président (EELV) de la Métropole de Lyon, précisait dans une interview au Progrès : « La ZFE n’a jamais été un objectif en soi mais un moyen pour atteindre un niveau de qualité de l’air satisfaisant. Nous avons divisé par deux la pollution au dioxyde d’azote en 10 ans. La vitesse de diminution, selon les études d’ATMO, peut nous rendre optimiste pour l’avenir. Nous venons de passer en dessous des 40 µg/m³ d’air de NO2, seuil légal au niveau européen. Les recommandations de l’OMS sont à 10, et l’Europe vise pour 2030, sous les 20 µg/m³. »
Selon la dernière étude, “Portraits de territoire” 2019-2023, l’observatoire de la qualité de l’air en Auvergne-Rhône-Alpes confirme une baisse des émissions issues du trafic de 44 % pour les oxydes d’azote et de 24 % pour les particules fines PM2,5. Les baisses engendrées aux horizons 2024 et 2025 sont toutefois plus réduites (- 4 % et – 16 % pour les oxydes d’azote).
La Métropole de Lyon tire son épingle du jeu. Avec une concentration moyenne en NO 2 annuelle en baisse de 23 % et – 11 % pour les particules fines (PM2,5), elle est en tête des grandes agglomérations et en 15e position au classement général. Côté ozone, le nombre de jours de dépassement de seuil d’alerte sur une année a diminué de 36 %.