La Russie a appelé l’Ukraine à participer à une seconde session de pourparlers lundi prochain à Istanbul (Turquie). Avant ce nouveau rendez-vous, Kiev exige que les Russes dévoilent un mémorandum qui vienne lister les exigences du Kremlin en vue de négociations de paix. Le Kremlin, ne souhaite faire part de ses positions qu’à l’occasion de ces nouveaux échanges. Lire notre article .
Alors que le Kremlin attend une réponse de l’Ukraine pour savoir si oui ou non, elle participera aux pourparlers prévus lundi prochain, les autorités ukrainiennes elles, affirment que la Russie refuse d’envoyer son mémorandum sur le règlement pacifiste du conflit. “La crainte des Russes d’envoyer leur “mémorandum” à l’Ukraine suggère qu’il est probablement rempli d’ultimatums irréalistes, et qu’ils ont peur de révéler qu’ils bloquent le processus de paix “, a dénoncé ce jeudi Heorhii Tykhyi, un porte-parole du ministère des affaires étrangères ukrainien.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé Russie et Ukraine à ne pas “fermer la porte” au dialogue, disant espérer la reprise lundi de pourparlers à Istanbul entre Moscou et Kiev. “Nous sommes en contact avec la Russie et l’Ukraine (…). Nous leur disons qu’il ne faut pas fermer la porte tant qu’elle est ouverte”, a déclaré le chef de l’Etat turc à des journalistes voyageant avec lui à son retour d’une visite mercredi en Azerbaïdjan, selon la présidence turque.
L’armée russe a revendiqué la prise de trois villages dans l’est de l’Ukraine, alors que Moscou a proposé la tenue la semaine prochaine de nouveaux pourparlers avec Kiev à Istanbul. Dans un communiqué posté sur les réseaux sociaux, l’armée russe dit s’être emparée de Stroyevka, dans la région de Kharkiv, ainsi que de Gnativka et de Chevtchenko Pervoe, deux villages situés dans la région de Donetsk.
La présidence russe a dit ce jeudi “attendre” la réponse de Kiev quant à la proposition de Moscou d’organiser un deuxième round de pourparlers directs entre Russes et Ukrainiens à Istanbul lundi. “Pour autant que je sache, aucune réponse n’a encore été reçue (…). Nous devons attendre la réponse de la partie ukrainienne”, a indiqué Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, lors de son briefing quotidien, tout en critiquant l'”exigence” de Kiev de connaître les conditions de Moscou pour la paix avant que ne débute cette réunion dans la métropole turque.
Moscou dénonce la “demande” de Kiev de présenter des conditions de paix immédiatement
Kiev se dit prête à rencontrer Moscou lundi à Istanbul, à condition que la Russie lui transmette d’ici là ses propositions de paix. Un “mémorandum” russe est annoncé, mais les exigences de Moscou restent inacceptables pour l’Ukraine. Trump, lui, tente de jouer les médiateurs. Plus d’infos dans cet article ⬇️
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