Le ministre des Affaires intérieures, Léon Gloden, a évoqué, mercredi en commission parlementaire, les éléments issus de l’audit de l’Inspection générale de la police qui pourraient être intégrés à une réforme. Selon l’évaluation menée au sein de l’IGP, la clause de non-retour qui empêche à ce jour les membres de l’IGP de changer d’administration pour rejoindre la police devrait être supprimée et remplacée par un «processus de réintégration contrôlée vers la police».
Le rapport d’audit juge la clause non pertinente et estime qu’elle «limiterait notamment l’attractivité de l’administration ainsi que les perspectives de carrière». Une autre recommandation suggère de réduire la durée d’affectation, au-delà de laquelle il est possible de demander à changer d’administration, de dix ans à cinq ans.
Les auditeurs proposent par ailleurs de maintenir la période probatoire de six mois quand un fonctionnaire de police est détaché vers l’IGP, mais qu’il soit possible de la réduire «d’un commun accord». Après échange avec les députés, le ministère préparera un projet de loi pour adapter ponctuellement la loi sur l’IGP.