Un peu moins d’un an après la demi-finale de l’Euro, l’Espagne et la France se retrouvent, ce jeudi 5 juin à Stuttgart (Allemagne), en demi-finale de la Ligue des nations. Il y a un an, les joueurs de Didier Deschamps s’étaient inclinés 2-1.
De quoi nourrir un sentiment de revanche ? “C’est une évidence, puisque c’est la dernière grosse désillusion de l’équipe de France”, a estimé notre journaliste Philippe Sanfourche, qui rappelle que la Roja est la nation qui résiste le plus aux Bleus sur les dernières années. “Ce mot-là a été banni” depuis le début du rassemblement, a expliqué, quant à lui, notre journaliste Nicolas Georgereau. Selon lui, il n’y a pas de volonté de revanche, “c’est une autre histoire, un autre chapitre et il y a d’autres choses à raconter”.
En ce qui concerne les équipes alignées, certains joueurs parisiens ont eu très peu de jours de repos depuis la finale de la Ligue des champions, mais pourraient tout de même être alignés d’entrée, comme Ousmane Dembélé et Désiré Doué chez les Bleus. “Ils sont explosifs et ne montrent aucun signe de déclin. Bien au contraire, ils montent en puissance à chaque match”, a pointé Philippe Sanfourche, même si Didier Deschamps a confié, en conférence de presse, qu’il y avait de la fatigue du côté des joueurs parisiens.
Plus qu’une revanche, un statut à faire valoir
Les joueurs de l’Équipe de France seront soutenus par 17.000 supporters français, qui se sont déplacés jusqu’à la Mercedes-Benz Arena de Stuttgart, un record pour un match des Bleus à l’étranger.
Pour ce nouveau duel entre Français et Espagnols, ces derniers, champions d’Europe en titre, partent favoris. Une image postée sur les réseaux sociaux par Lamine Yamal, faisant référence à la demi-finale de l’an passé, pourrait également nourrir un sentiment de revanche.
“L’Espagne est sur une forme d’euphorie”, a reconnu Philippe Sanfourche. “Mais c’est aussi l’Équipe de France qui a un statut à faire valoir”, a-t-il ajouté. Selon lui, une victoire pourrait permettre aux coéquipiers de Kylian Mbappé de se présenter avec l’étiquette de grand favori l’an prochain pour la Coupe du monde.
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