«C’est une belle histoire entre le Luxembourg et l’Italie»

«Nous nous sentons proches de l’Italie, même si nous n’y sommes pas», résume Francesco, un doctorant à l’uni. Il faisait partie des Italiens qui ont rencontré mercredi Sergio Mattarella, président du pays, en visite au Luxembourg. Il admire «le président de tous, le garant de notre Constitution».

Dans un salon de l’hôtel Le Royal, les invités attendaient sagement le passage de leur président. L’élu de 83 ans, venu en compagnie du Grand-Duc Henri, «est une figure importante pour la République, il a permis de gérer beaucoup de crises», abonde Ludovico, né en Italie et venu au Luxembourg pour le travail. Il est «un homme sage, dans une atmosphère politique tendue», selon Tania Brugnoni, Luxembourgo-Italienne, directrice du musée national d’Archéologie, d’Histoire et d’Art. Dans son discours, le chef de l’État italien a souligné les liens étroits entre les deux pays et le rôle de la communauté italienne au Grand-Duché.

«Il est formidable, intègre, c’est l’un des meilleurs présidents que l’on ait jamais eus», s’enthousiasme Luisella, metteuse en scène. «La scène culturelle italienne est très forte ici, il y a un grand intérêt de la part des Luxembourgeois», assure-t-elle. La rencontre «symbolise le lien d’amitié entre les pays», constatait Daniela à la sortie de l’événement. Elle-même ressent «une fierté d’avoir deux pays». «C’est toujours une belle histoire entre le Luxembourg et l’Italie», affirme en écho l’avocate Marysa Roberto, impliquée dans des associations culturelles.

Des officiels avaient aussi fait le déplacement, comme les députés Mars Di Bartolomeo et Dan Biancalana. Ce dernier affirme que «Sergio Mattarella est une personne gage de droiture». Le fils d’immigrés évoque «un tissu associatif italien très présent, qui contribue au développement du pays». Ils sont «près de 40 000 et des jeunes continuent à venir», selon Antonio Liborati, secrétaire du Parti démocratique au Luxembourg, la formation de Mattarella. «La présidence de la République est la seule institution encore aimée des Italiens», tranche-t-il.