Les trains de la ligne TER Metz-Luxembourg sont-ils ponctuels ?

Les Chemins de fer luxembourgeois (CFL) affichent une progression en termes de ponctualité de leurs trains en 2024 par rapport à 2023.

Lors de la présentation de leur rapport annuel 2024, ce lundi 16 juin 2025, les CFL évoquent un taux de ponctualité de 90,8%. Un chiffre conforme au résultat avancé par la ministre de la Mobilité et des Travaux publics, Yuriko Backes, en décembre dernier, sur la période de janvier à octobre, à savoir 90,9%. Les CFL restent légèrement en dessous de leur objectif de 92%.

Néanmoins, toutes les lignes n’affichent pas les mêmes performances, que ce soit au niveau des retards inférieurs ou supérieurs à six minutes, ou au niveau des suppressions. L’une d’entre elles, empruntée par des dizaines de milliers de frontaliers chaque jour, fait office de mauvaise élève: celle qui relie Luxembourg à Metz en passant par Thionville.

Du mieux, mais toujours en deçà des autres lignes

Le taux de ponctualité correspond au pourcentage de trains qui arrivent à leur destination à l’heure, ou bien avec un retard inférieur à six minutes. En 2023, celui-ci était de 90,1%, puis il s’est donc élevé à 90,8% l’année suivante.

La ligne Luxembourg-Kleinbettingen-Arlon obtient le meilleur score, avec 94,2% des trains arrivés «à l’heure», une amélioration de l’ordre de 1,4 point de pourcentage. À l’inverse, le taux de ponctualité le plus faible est à mettre à l’actif de la ligne Luxembourg-Thionville-Metz, avec 82,7% des trains considérés comme ponctuels. Pourtant, elle affiche une nette progression par rapport à 2023, où son score n’atteignait que 75,9%.

En parallèle, la ligne du sillon lorrain est celle qui accuse le plus de retards supérieurs à six minutes: 14,1% des trains ont été dans ce cas-là au cours de l’année écoulée.

Enfin, malgré la plus faible proportion de trains supprimés sur une partie de son parcours, la ligne Luxembourg-Thionville-Metz comporte le plus fort taux de trains supprimés sur la totalité de l’itinéraire, avec 3,1% de suppressions totales, là où la moyenne nationale est de 2%.