Le sommet de La Haye devrait ce concentrer sur des nécessités concrètes, préconise Jean-Louis Thiériot, ancien ministre délégué auprès du ministre des Armées, dans Le Figaro :

«Plutôt que l’objectif abstrait d’atteindre cinq pour cent du PIB, il faut s’interroger sur nos besoins essentiels. En priorité, il s’agit des ‘enablers’, ces capacités stratégiques qui, aujourd’hui, dépendent des moyens américains : satellites d’observations, en particulier radars, défense sol-air, centres de commandement et de contrôle, capacités de frappes dans la profondeur, transports stratégiques. Ensuite, il est vital de développer une base industrielle européenne, puissante et souveraine, capable d’accompagner la remontée en puissance européenne.»