Depuis six jours, et après des décennies de guerre par procuration et d’opérations ponctuelles, c’est la première fois qu’Israël et Iran s’affrontent militairement avec une telle intensité. L’Iran a ainsi riposté à des tirs israéliens, l’État hébreu poursuivant ses attaques sur la République islamique.

Interrogé par Els Van Hoof (CD&V) et Nabil Boukili (PTB), le ministre a rappelé la demande de la Belgique : la reprise de négociations.

“Il s’avère de plus en plus clair que le gouvernement israélien veut renverser le régime”, a observé Maxime Prévot, qui appelle à opter pour la voie diplomatique.

En cas d’escalade extrême du conflit Israël-Iran, des attentats terroristes pourraient se produire en Europe

Si la Belgique “soutient le peuple iranien”, elle “condamne sans ambiguïté le régime”, a-t-il ajouté. L’Iran soutient militairement la Russie, pratique la diplomatie des otages et viole les droits humains, a-t-il rappelé. “Nous ne pouvons le tolérer, mais c’est autour de la table des négociations qu’on trouvera des solutions”, a-t-il souligné. Pour le chef de la diplomatie belge, une chute brutale du régime iranien serait “un scénario périlleux pour l’avenir”.