Dans les couloirs de la « maison Jean-Pierre Elkabbach », on la surnomme, paraît-il, « Orange mécanique ». Delphine Ernotte Cunci, qui a entamé son troisième mandat à la tête de France Télévisions, a d’ores et déjà marqué l’entreprise de son empreinte. En baptisant le siège du nom d’un « voleur de patates » qui avait gaspillé des millions d’euros d’argent public ; mais encore plus en menant une politique de coupes budgétaires décidées par la droite macroniste, tout en affichant un mépris certain pour ses salariés. Et un langage parfois très vert. Sur l’exception culturelle, par exemple ? Les dirigeants de Netflix « s’en battent la cravate », dit-elle. C’est un peu tout cela, la marque de fabrique de celle qui a commencé chez France Télécom (devenue Orange en 2013).
Chez l’opérateur téléphonique, cette centralienne, « pur produit France Télécom », a gravi les échelons, du poste d’analyste financière, où elle est entrée en 1989, à la présidence d’Orange France entre 2011 et 2015. D’abord sous la houlette de Thierry Breton, PDG qui la propulse directrice régionale en 2004, puis sous…