“Ce n’est pas seulement mon premier succès de l’année, c’est aussi le premier pour ma nouvelle formation, que je remercie, car elle a été patiente avec moi, raconte celui dont le frère, Léo, très prometteur chez les jeunes (victoire au Baby Giro ou à Liège-Bastogne-Liège espoirs), a mis sa carrière en pause, souffrant de dépression. J’ai roulé à fond sur ce chrono, qui semblait compliqué à gérer mais ne l’était pas tant que ça. Maintenant que j’ai aussi le maillot de leader, on va le défendre ! Sans oublier de jouer la carte de Tim Merlier au sprint, dimanche.”
Soit à Bruxelles, dimanche, pour la dernière étape. Mais avant ce sprint attendu, il y aura l’étape reine, ce samedi, autour de Durbuy (départ à 12 h 50, passages sur la ligne d’arrivée vers 13 h 53, 14 h 56, 16 h 00 et arrivée planifiée vers 17 h 00) avec ses nombreuses côtes. Le Tour de Belgique y planifie son étape la plus difficile depuis 2022. Quinten Hermans s’y était imposé au sein du groupe des hommes forts, Mathieu van der Poel y avait réalisé un numéro un an plus tard, tandis qu’Alex Aranburu l’avait dominée la saison dernière au sein d’un peloton réduit qui avait vu Jasper Philipsen se classer troisième. Preuve que c’est dur, sans l’être trop.
Cette étape reine est difficile, mais sans être trop extrême.
“C’est difficile, mais sans être trop extrême”, confirme Florian Vermeersch, solide troisième de l’étape et du classement général et qui s’attend à une course ouverte, avec de nombreuses offensives sous la chaleur ce samedi. La lutte promet d’être ouverte avec encore soixante coureurs classés dans la même minute qu’Ethan Hayter, qui a des références sur les épreuves par étapes, lui qui a déjà remporté le Tour de Pologne ou celui de Norvège.
Dans ce large noyau de coureurs encore dans le coup, il y a Thibau Nys. Il s’est dit “très satisfait” de son chrono. “Je ne sais pas si je pourrai combler mon retard au général (NdlR : de 24 secondes), je pars surtout avec l’idée de gagner l’étape de Durbuy, on verra pour le reste”, soufflait-il lors de sa récupération.
Tim Wellens ne va pas défendre son titre de champion de Belgique du chrono