REPORTAGE – Durant cette attaque, qui aurait été menée par l’État islamique selon le ministère syrien de l’Intérieur, un homme a ouvert le feu durant une messe dominicale, avant de se faire exploser.

Dans l’église où se presse la foule affolée, une odeur de mort prend à la gorge. Au sol, le sang côtoie les restes humains que tentent de ramasser les membres de la Sécurité civile arrivés quelques minutes avant sur les lieux. «Depuis la chute du régime, je n’ai jamais vu quelque chose comme ça. Certains corps étaient totalement détruits», lâche l’un d’eux. Certaines icônes ont été arrachées des murs par les balles qui ont laissé des traces d’impact sur les cloisons.

Nicolas Trados, sort de là pour respirer devant le fronton de l’édifice. «Un homme est arrivé pendant la messe et a commencé à tirer, raconte le Syrien aux cheveux grisonnants. Mon fils a essayé de le repousser mais je ne l’ai pas laissé faire. L’assaillant est ensuite entré dans l’église en tirant, et s’est fait exploser. C’était exactement là», poursuit-il en indiquant d’un geste du bras le trou formé dans le sol par la détonation. Sa femme, les larmes aux yeux, ajoute : «C’était en plein office, il y avait au moins 150…

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Le Figaro

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