Porté le 17 mai à la tête du parti Les Républicains, principale formation de la droite en France, avec près de 75 % des voix contre Laurent Wauquiez, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a lancé mercredi 18 juin une nouvelle campagne d’adhésion. Avec ce slogan : «La France des honnêtes gens», qu’il a défini auprès du journal d’extrême droite le JDD comme rassemblant ceux «qui croient au travail, à l’effort, au mérite. Ceux qui ne cassent rien, ne manifestent pas, paient leurs impôts, élèvent leurs enfants, respectent les règles». Dès lors, vous nous demandez : «combien d’élus de ce parti sont en délicatesse avec la justice ?»
Difficile, sur ce point, d’être exhaustif. En ne prenant en compte que les décisions judiciaires prises ces cinq dernières années, CheckNews a recensé 26 condamnations, provisoires ou définitives, d’anciens responsables politiques LR, ou de son ancêtre l’UMP.
A commencer par le plus illustre d’entre eux : l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy, concerné par plusieurs procédures, certaines achevées, d’autres toujours en cours.
L’ex-chef de l’Etat a ainsi été dé