Au début des années 2000, Marie-Stéphanie Abouna cherche un sujet de mémoire. La France sort de sa victoire en Coupe du monde 1998, enchaîne avec l’Euro 2000… Le football est partout. Et pourtant, une absence criante la frappe: «J’ai réalisé qu’on ne parlait absolument pas de la Coupe du monde féminine de 1999. En tant que sociologue, je me suis dit: c’est étrange. Si on aime le football, pourquoi n’aimerait-on pas tout le football?»