“Jurassic World : Renaissance” de Gareth Edwards : Scarlett Johansson face aux dinos • FRANCE 24
[Musique] [Applaudissements] [Musique] [Musique] Vous êtes prêt ? Vous êtes né le 12 mars 1989. [Musique] On sait que vous avez atteint un niveau de vie absolument délirant très vite. [Applaudissements] Je suis trop pressée d’en savoir plus. Viens, tu
as pas tes brassards.
Je pas aller me baigner. On va descendre dans le sud lui. Il va faire chaud.
On partage.
Non, on partage pas. Pourquoi ? To partagé avec.
On a qu’à rester un jour de plus.
Ouais. Jurassic World Renaissance 7e opus du blockbuster avec Scarlett Johanson Adelle Exaropulos méconnaissable dans l’accident de piano. La nouvelle comédie noire de Quentin Dupieu et puis l’avantoura de Sophie le Tourneur. Un éprouvant road trip familial en Sardigne avec Philippe Catherine. Voilà pour le programme de ce nouveau numéro 100 % cinéma de Halaffiche. Bienvenue à vous. Et comme chaque semaine, nous sommes avec Thomas Boris. Bonjour Thomas. Bonjour Natacha.
Allez, on commence avec donc un blockbuster après F1 et en attendant Superman, voici les dinosaure de Jurassic World Renaissance signé Garret Edwards avec Scarlette Johanson. Voilà, Scarlett Johanson qui joue une scientifique aventurière. En fait, elle dirige une mission qui va partir pour aller prélever le sang des plus grands spécimens de dinosaures. Voilà. Et en fait tout ça pour en fait faire fabriquer ensuite des médicaments pour prévenir effectivement des risques de crise cardiaque cause d’une mortalité endémique aux États-Unis. Appron à force de manger n’importe quoi. Il faut pas s’étonner. nos dinosaures eux et bien ils sont menacés par not nos écosystèmes et donc ils sont regroupés en fait le sur le ligne la ligne imaginaire de de l’équateur. En parallèle, on va suivre un père de famille avec ses deux filles sur un voyer qui se retrouve attaqué par un monstre marin paléolitique. Voilà, c’est reparti pour la kermesse au dino. [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] Alors cette renaissance est le 7e volet de la saga volue par voulu par Steven Spielberg. On en a pas un peu marre Thomas ? Oui, tout a commencé en 93, ça nous rajunit pas et c’est vrai que bah si tout le monde en a conscience, même les producteurs, y compris Steven Spielberg qui est aussi producteur du film, qui se sont demandé justement et ben comment faire pour réenchanter tout ça. Le voici le grand Steven Spielberg et ben en faisant peu ou peu ou prou pardon table race du passé récent qui a vu la saga devenir c’est vrai une espèce de parc d’attraction géant propice à toutes les hybridations contre nature. retour au fondamental donc avec une ligne narrative claire sans d’insupportable digression. Voilà, le scénario d’ailleurs n’est jamais dupe de lui-même. Il déroule un petit peu sa ligne classique pépère, il faut bien le dire. La mise en scène, elle est signée signée, pardon, Garret Edwards, un cador dans le monde du blockbuster. Euh, il a fait The Creator, Godzilla notamment et surtout Rogwan qui était l’un moi de mes des épisodes préférés de la saga Star Wars. Voilà, il gère habilement en fait les effets spéciaux en évitant une orgie numérique et il privilégie presque l’organique. Ça donne notamment ce moment suspendu d’un câlin entre deux brachiosaures. Voyez-vous ça ? Voilà. Et puis et bien il y a la super scientifique incarnée par Scaren Johanson qui se demande si elle doit refaire ça pour l’argent ou alors pour le bien de l’humanité donc gratuitement. Voilà et le fait que la réponse n’aille pas de soi pour la super-héroïde ajoute un petit peu d’ironie grinçante. On va l’écouter d’ailleurs. Scary Johanson c’était à la à l’avant-première du film à New York et forcément elle a parlé de Stephen Spielberg. On l’adore, nous l’adorons. C’est un retour aux racines en quelque sorte. Je pense que le film est évidemment très divertissant et explosif et tout ça, mais je pense qu’il y a un véritable dilemme moral au centre du film et qui, espérons-le, captera aussi l’attention du public. Je pense qu’on peut voir ce film sans avoir vu les autres. Vous savez, c’est vraiment la vision de Garret Edwards pour ce Jurassique. Garette est un grand fan de Spielberg et du Jurassic Park original. Je dirais qu’ils rendont hommage à Spielberg dans différentes parties du film et je pense que les fans aimeront vraiment.
Voilà, Thomas attendrit par un câlin de dinosaure. Rien que pour ça, je vais je vais aller voir le film. Et ben allez-y.
À noter qu’exceptionnellement Jurassic World Renaissance sort en salle un vendredi et non un mercredi. De Scarlett Johanson entouré de dinosaures, on passe à Adelle Exaropoulos avec un piano dans l’accident de piano, la nouvelle comédie noire de Quentin Dupu. Voilà Minerve autour du cou, appareil dentaire vraiment voyant, coupe au bol à la Dub et Dumber et en mitoufflé dans une doudoune. L’actrice est peu de le dire méconnaissable. Euh, elle est Magalie en fait dans le film. C’est une YouTubeuse casse-cou et très très populaire. Elle euh comptabilise des millions euh d’adhérents qui met en scène en fait des vidéos où elle se retrouve dans des situations extrêmes. Voilà, lors de sa dernière vidéo, un accident de piano l’oblige à s’isoler dans un immense dans son immense chalet à la campagne avec son fidèle assistant campé par Jérôme Commandeur. Regardez, [Musique] vous avez que ça à de votre vie sans déconner. C’est tout de même stupéfiant. Vous ne trouvez pas ? [Musique] Je le savais. Ça y est, vous êtes contente là ? Ah ben non, on va pas s’arrêter en si bon chemin.
Bon, on le sait Thomas Quentin Dupieu est un adepte des comédies noires déjantées qui enchaîne d’ailleurs avec une régularité impressionnante. Est-ce que il tient la route là sur euh sur celui-ci ?
Écoutez, moi je suis pas très grand fan de l’univers de Quentin Dupieu. Donc du coup cette accumulation a tendance un peu à me crisper. En fait, Quentin Dupieu, on peut dire c’est une sorte de néo Bertremblier là. C’est c’est lui Quentin Dupieu, je dirais un néo Bertremblier, vous savez le réalisateur des valseuses ou de buffet froid dont il partage, on va dire presque un même cynisme et une affection pour les situations limites. C’est vrai, où le pathétique vire à la gêne et cette filiation, elle se retrouve même jusque dans l’affiche de cet accident de piano. regarder ça. On vous a fait une petite comparaison entre l’affiche d’époque de Calmos, l’un des premiers films de Bertr Blier et celui donc de cet accident de piano pardon qui partage voyez cette cette même bouche voilà ouverte. Voilà donc c’est vraiment une une filiation. Alors que dire cette comédie qui tire sérieusement à la ligne ? bah qu’elle se voudrait mal aimable hein, mais qu’elle brosse en réalité l’époque dans le sens du poil. Voilà, posant un regard on va dire faussement détaché sur un présent qui voit donc des personnes devenir des stars en faisant un peu n’importe quoi sur les réseaux sociaux. Voilà, la mise en scène, elle on sent bien qu’elle essaie de jouer en permanence sur le malaise sans y parvenir tout à fait. C’est surtout ce qui me moi ce qui l’éloigne à mon avis de Bertremblier dans cette comparaison, c’est que contrairement à Bertremblier, Quentin Dupieu, il n’aime pas vraiment ses personnages. Il est vraiment extrêmement détaché. C’est vraiment un cinéaste de la détestation. Voilà. Et donc c’est un film mise en trope qui s’assume et même s’il s’assume, c’est un peu le problème pour moi.
Ça tourne en rond. Trop pressé.
Exactement.
Merci Thomas. Je ne sais pas vous mais moi j’ai un peu envie de vacances et ça tombe bien car vous allez nous parler Thomas d’un road trip familial. Euh avec l’aventura de Sophie le Tourneur, 2 ans après son voyage en Italie, la réalisatrice repart avec Philippe Catherine, cette fois en Sardigne, accompagné de leurs enfants et l’aîné qui a 11 ans a décidé de tout raconter de leur périple, même les moments les les moments pas forcément trépidants. On regarde et puis on en parle juste après. Alors moi je prends un Magnum. Tu veux quoi Claudine ? Un Calipo.
Bah tu vas où ? Je vais me balader.
Tu vas te balader ? Mais qu’est-ce qu’il fout ? On comprend jamais ce qu’il fait en fait. Je crois que j’ai oublié de fermer la bagnole.
J’ai l’impression que les gens sont plus capables d’improviser. On va être très sévère là parce que les vacances ça va très mal se passer. [Musique] Pourquoi il y a un trou dans tous mes slips ? Moi je pense qu’il faut pas le faire le film là. On parle de réseaux sociaux avec l’héroïne de Quentin Dupieu. Et en fait ce qui est intéressant c’est que dans ce film la Ventoura, on passe tout notre temps à commenter en fait nos actions, à les partager et ben c’est ce que font les personnages dans le film. Et l’anecdote devient presque le fil dramatique de cette de cette comédie qui est plus comment intelligente qu’il n’y paraît. On a l’impression de voir une espèce de comédie légère sur des vacances. Non, elle raconte tous ces moments de creux, d’incertitude et surtout en creux, elle dessine surtout une une séparation. Voilà, l’Aventantoura, c’est un peu l’antiaccident piano pour ça. Euh Sophie Turner, pardon, qui joue aussi dedans et généreuse avec ses personnages même dans la critique. Donc c’est une très très bonne surprise. Et puis pour celles et ceux qui ne seraient pas encore ou ils voudraient et bien partir en vacances à la recherche d’aventure, pourquoi pas ? Et bien Philippe Catherine que nous avons rencontré lors du dernier festival de Cann où la Ventour était était présenté, un petit conseil pour nous, écoutez-le. l’aventure, c’est pas obligé d’aller au pôle nord pour aller pour vivre l’aventure. C’est vraiment apporter de main à l’aventure. Et c’est l’idée que le la journée qui passe est déjà un film et on en est l’acteur et l’actrice.
Voilà Philippe Catherine au côté de Berérénise Verd qui est impressionnante d’ailleurs cette cette jeune fille. Pas besoin donc de partir au bout du monde hein si j’ai bien compris pour pour avoir de l’aventure. Thomas, on termine avec un documentaire, rien à voir et une rétrospective sur un cinéaste suédois beauerberg, star du cinéma international dans les années 60 et 70 mais qui est totalement tombé dans l’oubli. Oui, c’est c’est un peu dommage. Il faut souligner le travail du distributeur indépendant Malabida Film qui depuis une dizaine d’années et bien permet de retrouver de redécouvrir ou même de découvrir tout simplement les films de de Beau Viderberg. Il y a donc une rétrospective qui commence dès cette semaine de 11 longs métrages. C’est tous des longsmétrages absolument merveilleux. Il disait à l’époque dans les années 60 quand il commençait sa carrière Boviderberg, je trouvais le cinéma suédois nul. comprendre le cinéma suédois, c’est la figure tutellaire évidemment d’Ingar Berman qui prenait toute la place et ben justement il allait contre ça lui Thomas Thomas mais c’est bien
absolument il allait contre ça lui qui venait d’une classe sociale on va dire assez populaire et effectivement comme vous l’avez dit va signer des très beaux films qui vont être repérés dans les plus gros festivals. Il sera nominé aux Oscars notamment regardez là j’ai fait une sélection de quelques films. Oui. nommé Adalen 31 ou encore Elvira Mandigan ou Joe Hill. Voilà, sont des films absolument merveilleux et ce documentaire qui sort pour accompagner cette rétrospective et bien permet avec augmenter de nombreux témoignages notamment de Ruben Ossoun ou d’Olivier Assayas et ben d’en savoir un peu plus sur le mystère qui entourait cette personnalité.
Et bien ça donne envie de découvrir effectivement ce cinéaste suédois. Merci beaucoup Thomas. Merci à vous.
À la semaine prochaine.
À la semaine prochaine
et merci à vous de votre fidélité. On se quitte donc avec la bandeannonce de ce documentaire sur Beau Widberg, cinéaste suédois remarquable. Je vous dis à très vite sur France 24. Skriver om film och så kommer den franska nya vågen. Han känner jag måste göra det där själv. Han gestaltar den unga kvinnans försök att vara fri. De enda rapport om detta samhälle som nåde ut i omvärlden var Bergmans rapporter. Det tyckte vi att inte alls för jävligt eftersom det inte sa någonting om det Sverige som vi tyckte var intressant. Han var noga med att människorna jobb och gå till jobb. Si on s’intéresse au cinéma modern est sans doute le cinéaste le plus sous-estimé. M.
Au programme de ce numéro 100 % cinéma de “À l’Affiche !”, le septième volet de la saga voulue par Steven Spielberg, “Jurassic World : Renaissance” signé Gareth Edwards avec Scarlett Johansson.
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1 comment
La bouse estivale.
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