«Comme toute nouvelle mesure, la première est plus compliquée», souligne Patrick Goldschmidt, échevin (DP) aux mobilités en ville. Depuis le lundi 7 juillet, la ville de Luxembourg a mis en place des «mesures d’apaisement du trafic», respectivement dans différents quartiers: Merl, Hollerich et au Limpertsberg.
«Nous avons essayé d’analyser où passait le trafic et surtout le trafic de transit (donc ni au départ ni à l’arrivée!). Lorsque je parle de trafic de transit, je veux aussi évoquer une personne qui viendrait de Bonnevoie et qui passerait par Rollingergrund», explique Patrick Goldschmidt.
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Selon l’échevin, un nombre conséquent de véhicules passeraient dans les quartiers et les conséquences se font sentir et c’est sans parler de «l’augmentation des bus». L’objectif est «d’améliorer la qualité de vie locale», précise la ville de Luxembourg. Concrètement, les changements vont passer dans les quartiers de Merl et de Hollerich par des extensions des zones de 30km/h et la mise en place de coussins «berlinois». Mais aussi par la création de voies à sens unique, de voies réservées aux bus, de zones de rencontre et «de la mise en place de cul-de-sac».
Obliger à revoir son mode de transport?
Pour le quartier du Limpertsberg, c’est le même cas de figure avec des extensions des zones de 30km/h avec la mise en place de «berlinois», de voies à sens unique et d’une voie réservée aux bus.
Pour être plus précis, pour l’ensemble des quartiers, les ralentisseurs seront installés avenue de la Faïencerie, avenue du Bois, rue des Glacis, avenue Pasteur, rue Batty Weber, rue Jean-Baptiste Fresez, avenue Victor Hugo, rue Ermesinde, boulevard DR Ernest Feltgen, rue des Cerisiers. La vitesse a aussi été abaissée de 50 km/h à 30km/h dans l’avenue de la Faïencerie, rue des Roses et rue des Glacis.
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«Cette modification du trafic risque d’ennuyer certains riverains qui devront faire, peut-être quelques mètres de plus, pour rejoindre leur habitation. Ils pourraient, dans une moindre mesure, envisager de modifier leur mode de transport: prendre le bus, le tram ou même le train», précise Patrick Goldschmidt.
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Ces mesures ont été imaginées après les apéritours et les remarques formulées par les habitants. Des agents restent sur le terrain pour constater l’évolution de la situation et faire «des modifications si besoin». Le projet pilote sera examiné dans un fin pour vérifier s’il a eu les effets escomptés.