Le super-héros à la cape rouge de retour dans “Superman” de James Gunn • FRANCE 24

[Musique] [Musique] Superman [Musique] [Musique] la. Je t’ai dit qu’elle sera ta femme et à tes quatre enfants. Les gars, ils vous attendent hein. Sérgio, bem-vindo. Estamos aqui à espera tua que tivemos alguns problemas com tesour. Obrigado pelas informações todas e pela pressão também. Le superhéros à la Cape Rouge de retour dans Superman de James Gun. I love Pérou, le docu fiction de Raphaël Quenard sur Raphaël Quenard et puis le rire et le couteau du portugais Pedro Pinot, une odyssée post-colonial en Guinée Bissao. Voilà pour le programme de ce nouveau numéro 100 % cinéma de Alaffiche. Bienvenue à vous et bonjour Thomas Boris. Bonjour Natacha. Ça devient un peu un rituel entre nous en ce début d’été. Thomas débuter cette émission avec un blockbuster et cette semaine c’est bien sûr Superman de James Gunt, un habitué du grand écran qui cherche à reprendre du service presque comme si de rien était. Oui, c’est vrai, on va voir ça dans un instant. C’est vrai que la saison des blockbusters a déjà commencé. On a eu F1, Jurassic World et toujours pas l’ombre d’un super-héros. Alors en attendant les quatre fantastiques, voici que des boules cette semaine. Vous l’avez dit, Superman. Un habitué, vous l’avez dit aussi. Peut-être même, allez, on va dire le superhéros original, celui que l’on a d’abord vu au cinéma sous les traits de Christopher Reeves. Ça c’était dès la fin des années 70. Puis un certain Brandon Rédé, c’était en 2006 avant que Déboule Henry Keville en 2013. C’était le Man of Steel. Et voilà donc David Corensvet pour ce Superman 2025 pardon, qui tente de faire oublier, on l’a dit, tous les autres. Alors l’idée c’est de revenir à la source du super-héros de l’écurie d’C Comics. Voilà donc il était une fois un homme au collant bleu slip et cap rouge augmenté d’une ceinture dorée qui serait capable et bien de réparer notre humanité blessée rien que ça. Regardez. [Musique] You have a dog. Voilà, avant d’aller plus en avant sur ce film, revenons ou parlons plutôt de la stratégie qui entoure cette résurgence de ce super-héros emblématique. Voilà, ce Superman est réalisé donc par James Gun. James Gun, c’est un cinéaste, le voici avec sa belle crinière blanche. Réalisateur notamment de la saga Marvel, hein, le concurrent, les gardiens de la galaxie et son univers joyeusement burlesque. Il se trouve que ce même James Gun en 2022 a été nommé coprésident de DC Studio, soit le grand concurrent de l’écurie Marvel, chargea lui donc de relancer les affaires. D’où ce Superman qu’il s’est donc chargé de réaliser lui-même. C’est donc un signe fort. Et alors, est-ce qu’il réussit son pari ? Alors, sur le plan commercial, il va falloir attendre un peu les chiffres et s’intéresser donc à ces chiffres que l’on imagine quand même déjà astronomique. Alors, artistiquement, on peut déjà dire que c’est d’une leader sans nom, ça, il faut bien l’avouer. L’esthétique surjoint, hein, euh le côté comic à outrance. Qu’en terme de scénario, bah, c’est un peu n’importe quoi avec des digressions dans tous les sens. Alors, c’est peut-être ce que certains aimeront he cette cette espèce de déconstruction. Ils y verront un signe fort voire politique. Moi ça m’a un peu insupporté. Alors l’acteur qui comme Superman dont j’ai déjà oublié le nom est sympathique mais il reste quand même écrasé en fait par le vrai héros de ce film. En fait c’est le méchant, c’est l’ex lutor campé par Nicolas Hult chauve. C’est peut-être ça qui m’a plu d’ailleurs. Le côté un peu chauve comme moi. Voilà et assumé qui voudrait presque à lui seul qu’on se déplace. L’acteur britannique vu en fin d’année dernière dans juré numéro 2 de Clintwood voulait à la base, c’est marrant, incarner Superman mais James G lui a dit “Non, toi tu feras l’exlutor et c’est le va super bien.” Lui n’est pas chauve mais on peut peut-être parler de Superman du cinéma français. Il s’appelle Raphaël Quenard. Thomas, on le voit partout tout le temps dans I love Pérou, le que le comédien a a coréalisé avec son copain Hugo David. Et bien Raphaël Quenard interprète Raphaël Quenard. On regarde à quoi ça ressemble et on en parle juste après. Tu as inventé la flû. J’ai jamais dit. Tu as inventé les les systèmes de de murs antismiques. Non mais en l’occurence pas trop le rapport quoi. Voilà. Ils ont inventé tout ça sans coup. D’accord. Qu’est-ce que tu as fait avec ton coup toi ? C’est quoi le rapport ? Je c Qu’est-ce que tu as fait avec ton coup ? Mais toi qu’est-ce que tu as fait avec ton coup toi ? Voilà. Bah oui, voilà. Mais donc bah belle leçon d’humilité. Bah belle leçon d’humilité. Depuis belle leçon d’humilité. Belle leçon d’humilité que tu me donnes. J’accepte. Bien joué. Belle leçon d’humilité. Il faut prendre ça bien sûr au 3e voire 4e degré. Alors, c’est vrai que à celles et ceux qui en auraient un petit peu marre de Raphaël Conard, coupable selon de surjouer son personnage de Tublon charismatique, et bien cette cet autoportrait pardon n’est pas pour eux. Quant à celles et ceux qui auraient vécu et bien ces deux dernières années dans un dans une faille spatiot-temporelle et ne connaîtrait pas donc ce comédien au sourire entendu, et bien ils auront un condensé. Voilà, chien de la casse Yanique, hein, c’est les deux films qui l’ont révélé. Euh, ils auront bien sûr un condensé du phénomène. Alors, génial, sans aucun doute. Trop trop peut-être car si la stratégie du trop plein peut fonctionner, il faut savoir à un moment s’arrêter. C’est un peu le problème donc de ce documentaire, de ce I love Peru qui à mon avis, à mon sens, est contreproductif car il ne nous apprend rien de ce que les films éventuellement et les interventions à tempestiv dans les médias nous disent du bonhomme. On a pas besoin en plus de s’infliger ça sur Gant écran. Voilà. Que vient faire le Pér là-dedans ? On se demande quand même. Alors, on en l’apprend un peu dans le film. Ça répond quand même à une logique de calendrier d’emploi du temps de l’acteur car le seul vrai territoire du film, vous l’aurez compris, c’est Raphaël Conard lui-même. Voilà, lui et lui seul. Voilà, je je vous aime un peu sarcastique comme ça Thomas, mais je vous aime aussi enthousiaste. Alors du coup, on va y aller dans un instant. Voilà, on va prendre la direction pour ça de la Guinée Bissao avec un film fleuve, le rire et le couteau du portugais Pedro Pinot. Plus de 3h30, une vraie odyssée. Oui, c’est assurément en tout cas pour moi le grand film de la semaine de cet été, voire de l’année, rien de moins. C’est un regard assérré et humain sur le post-colonialisme occidental en Afrique à travers en fait l’itinéraire. On suit donc un un ingénieur portugais envoyé en Guinée Bissao pour suivre le la future construction d’une route et bien en plein désert. Sergio, c’est son nom, va faire l’expérience à la fois d’un pays, d’une ville et la fièvreuse Bissao, hein, notamment d’une culture mais aussi de Diara Gui avec et avec eux de la fureur du désir. Estás cá a trabalhar num ou numa construção? Olha, queres o conselho? Tira-te isto não interessa ninguém. [Musique] Attends, vous l’avez dit he Thomas, le le film dure 3h30 et selon vous ce temps long qui ajoute à la fascination. Oui, c’est vrai que c’est une durée qui n’a rien du tout d’artificiel en ce sens qu’elle permet en fait d’éprouver au diapason d’ailleurs de son personnage principal de la découverte donc d’un monde hein, on l’a dit, de cette culture où les choses en fait ne sauraient se limiter à des descriptions strictes mais doivent d’abord être ressentis, doivent d’abord être éprouvés pour éventuellement être questionné. C’est là où le film est donc très intéressant. Et qu’est-ce que le postconialisme ce qu’on voit dans le film ? Sinon, un colonialisme qui ne veut plus vraiment dire son nom. C’est ce que montre le film. C’est une façon par exemple d’agir sur le corps de l’autre à travers une expérience physique. À noter, je préviens quand même les les téléspectateurs, les téléspectatrices que le film contient une séquence de sexe explicite mais rien de pornographique évidemment. Essa aussi d’agir sur soi-même. Le héros hein, Sergio ne prétend pas agir en être supérieur hein. C’est le rapport à l’autre qui lui révèle la nature inconsciente de certains de ces de ces de ces actes. Et il faut donc c’est 3h36 pour le comprendre, pour l’appréhender, pour épaissir presque tous les mystères de cette histoire. Voilà la mise en scène qu’on dira presque invisible he dans ce sens qu’elle n’est pas elle se elle ne s’impose pas. Elle avance, elle scrute, elle accompagne. Voilà, c’est un film d’une intelligence absolument rare. Je vous aime enthousiaste comme ça Thomas. Allez, on termine en musique si vous le voulez bien et en animation avec Rock Bottom de la cinéaste espagnole Maria Trénor. C’est un film qui rend hommage à un album culte de l’histoire du rock. Racontez-nous. Voilà. Alors, il faut remonter presque à la source et surtout ce rock bottom. sur Rock Bottom en fait c’est le nom d’un concept album de 1974 signé d’un certain Robert Wyat. Robert Wyat c’est un britannique qui faisait partie de l’école dite de Conterbury. C’est une école qui au confin des années 70 vont créer le jaz fusion ou le rock progressif. Et à partir de du début des années 70, il va faire une carrière solo et va naître cet album absolument magistral. Ce concept album dont j’ai parlé, Rock Botton. Rock Bottom pardon. C’est des c’est pas on peut pas dire que ce soit un album de pop he c’est vraiment des des presque symphoniqu he c’est vraiment c’est c’est très particulier c’est très beau comme musique. Et cet album va être quand même hanté par un drame puisque lors d’une fête à à Londres et Robert Wyan va tomber de d’une fenêtre et être tétraplégique. Et donc ce cet album est hanté par cette fracture. Et c’est vrai que les compositions savantes et ténébreuses sont notamment marquées par ce drame. Mais c’est ça qui constitue presque un presque un bonheur aussi de vivre parce que c’est vraiment une exploration très mystérieuse de ce qu’est de ce qu’est de ce que c’est de ce qu’est la musique. Et donc ce ce j’allais dire ce documentaire ce ce film d’animation est très beau parce qu’il rend hommage donc à cet album. La musique est très très présente. D’ailleurs, Robert Wyad qui est toujours vivant a exigé une seule chose, c’est que les morceaux soient utilisés dans leur ordre chronologique, chose qui est faite. Et la réalisatrice, en fait, elle rend hommage et surtout à une période, euh le psychédélisme finissant. Euh principalement, ça se passe avant le drame. On est sur l’île de Mar de Maork avec sa sa petite amie et là se construisent et bien les mystères de la création. C’est très très beau et on le voit cette animation avec ces couleurs presque désaturées qui rend presque qui délave euh l’image qu’on peut avoir du psych du psychédéisme complètement coloré. Voilà, donc c’est un film presque crépusculaire et en même temps très beau. Ça donne envie. Merci. Merci Thomas. À la semaine prochaine. Merci à toi. À la semaine prochaine. Merci à vous de votre fidélité. On se quitte donc avec la bande annonce de ce film d’animation Rock Bottom sur la vie de Robert Wad Soft Machine. Et moi je vous dis à très vite sur France 24. [Musique] in the morning when it won’t stop running until I get her out of my head if ever managed to. I don’t care what has happened to me as long as you’re here with Oui.

Au programme : le très attendu “Superman” de James Gunn, dans lequel le super-héros est interprété cette fois-ci par David Corenswet ; “I Love Peru”, un ego trip de l’acteur le plus en vue du cinéma Raphaël Quenard, réalisé avec son acolyte Hugo David ; “Le Rire et le Couteau” du Portugais Pedro Pinho, une odyssée post-coloniale en Guinée-Bissau ; et “Rock Bottom” de la cinéaste espagnole Maria Trenor, un film d’animation qui rend hommage à l’album culte du batteur Robert Wyatt.
#Cinéma #Superman #Film

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