Sicario, l’écho d’une vieille âme • FRANCE 24

Sicario, l’écho d’une vieille âme • FRANCE 24

RFI et France 24 présentent. Hello la famille, bienvenue dans les gendes urbaines, l’émission faite par nous pour tous de RFI et France 24. Si je devais décrire notre invité du jour en une citation, je dirais “Aucun homme n’a jamais atteint l’excellence dans son métier sans passer par la route lente et douloureuse du travail, de l’effort et du courage. Et je peux vous garantir que le parcours de notre hôte n’a pas été un long fleuve tranquille originaire du dans le haut rein. Italo agrandi du luxe et du confort. Très tôt sa précarité lui fait perdre sa naïveté. Trop tôt il comprend. Émancipé à l’âge de 13 ans. Il se veut [Musique] telekinho se demandant comment en refusant catégoriquement de devenir un esclave du système. Pleinement conscient que la planète est dans le la folie partout. La guerre les virus c’est la précarité tout le monde cherche à quitter la la réalité il se retrousse les manches travaille dur il le dit lui-même moi qui sont devenus des années plus d’une décenée truffée d’épisodes recambolesque où je vous garantis qu’il en a vu de toutes les couleurs connu toutes les douleurs lucide et droit dans ses bottes cet esprit au sans vie a su garder le meilleur de chaque expérience y compris et ça c’est fondamental pour devenir millionnaire Et c’est certainement pour toutes ces qualités que Booba l’a signé en mode sur le drapeau. Je m’arrête là car apparemment avec lui les interview c’est juste une heure. Juste une heure. Tu t’as donné l’heure tu vois. Il nous fait l’honneur de sa présence dans les studios de Légendes urbaines à l’occasion de la sortie de son nouvel album messieurs dames. Juste pour vous si coûte ça. Nous sommes transportés dans une autre dimension dans un univers fait non seulement de paysage et de son mais aussi d’esprit. Bon c’est le moment où il faut être attentif. Juliette Fi et ses invités vont vous raconter leur légende. Leur légende sur Ben puis tout petit à la fin préparé là tu es cramé. Non, je te vois plus pareil. Tu es comme une guitare qui s’en il faut séparer. Premier obstacle, j’ai vu se tourner les fesses sur une main. Je peux te compter les vrais très loin de la tourfel. Beaucoup de mes fites. Pas trop d’amis le réfuger les sous dans le sous-sol il y a des pas de souci pas de Siio dans les studios de légendes urbaines. Sik bienvenue chez toi. Comment ça va ? Merci beaucoup. Salut Juliette. Merci. Ça va ? Cool. Tu as la forme ? Ouais, super. C’est un honneur d’être là. C’est un plaisir. Tu heures ? Je suis ravi de t’avoir aussi. Ouais, c’est un plaisir partager parce que tu es un personnage un personnage nébuleux que j’ai découvert avec le temps et tu as une histoire quand même qui est recambolesque et qui je suis sûre va fasciner les personnes qui nous suivent vraiment. Donc c’est cool si de t’avoir à la maison. Tu connais le rituel ? Je commence toujours par le début. est né à Mulouse dans le ha rein. Donc l’équipe, il y a des gens qui nous suivent dans le monde entier. Le ha rein c’est plus du côté de de Strasbourg. Tout ça c’est l’est est est de la France. Euh ta maman est d’origine sicilienne, ton père est d’origine marocaine. Tu as trois frères, deux sœurs. C’est ta maman qui vous élève seule. Euh je vais savoir quels sont les souvenirs de cette époque de ton enfance pure et dure. Donc vraiment quand tu as pas 5 6 7 ans 8 ans. Bah on va dire une enfance on va pas je veux pas me plaindre on va pas dire c’était quand je vais dire compliqué c’est sans donner la faute aux parents, tu vois. Mais on était confronté un peu au manque d’argent, les choses comme ça. La pauvreté, elle nous a accompagné un petit peu. Hm hm. Ouais. Du coup, c’était un peu c’était un peu l’ennui un peu sauvage. Hm hm. Tu décides de ne pas subir parce que c’est difficile et très vite en fait, tu décides toi de faire de l’argent. Abracadabra production, on va on va pas rentrer dans les détails mais à l’âge de 12 ans, entre 12 et 13 ans, tu pars de la maison en fait pour faire des affaires parce que tu veux contribuer aux finances, tu veux faire de l’argent. Tu comprends très vite que voilà, il faut se débrouiller. Et donc tu pars et tu tu es un peu en mode the pekino, c’est ce que je disais dans l’intro quoi. Tu quittes le foyer familial, c’est hyper jeune. Ouais. Après c’était c’est plus par question de respect. avec des choses qu’on peut pas faire devant nos parents, ce serait ce serait un peu les rabaisser. Tu vois, si tu fais plus d’argent que tes parents, c’est bizarre ça, il risque de le prendre mal. Du coup, c’est plus pas respect, c’était pas des embrouilles ou quoi que ce soit. Je me suis juste retiré le temps de faire des saut. Mais 12 ans, c’est Ouais, mais moi je vois pas ça. À 12 ans dans des pays, à 6 ans, il y a des enfants, ils sont capables de faire du piano. Il y en a, malheureusement, ils sont contraints de faire des baskets, tu vois. Il y a pas d’âge. Je pense la maturité quand tu dois l’avoir, tu l’auras. OK. Non mais c’est vrai en fait, c’est un point de vue he parce qu’en fait c’est vrai que malheureusement il y a plein d’enfants qui travaillent à 9 ou 10 ans et et bon là en l’occurrence c’était ton choix tu vois et tu vas tu te mets aussi à l’écriture et tu commences par des nouvelles et tu racontes ton histoire, tu racontes ta vie, tuécris aussi un peu enfin d’abord celle des autres, ce que tu vois autour de toi, mais tu écris des nouvelles quoi à 13 ans. Ouais, c’était comm on avait pas le jeu vidéo truc comme ça, ben il fallait bien s’occuper, tu vois. qu’on trouvait une petite porte d’ouverture, je sais pas comment on dit, truc d’imagination, tu vois. Donc voilà, c’était c’était mon passemp. Tu continues les cours, tu es très bon élève. Ouais. Tu tapes des 17 18 de moyenne. Ouais. 17 de moyenne générale. Pas moyenne, moyenne générale. Ouais. Mais comme dirait COP, c’est pas le quartier qui me quitte, c’est moi je quitte le quartier. Là, c’est l’inverse. C’est pas toi qui quitte l’école, mais c’est l’école qui te quitte. Parce que quand ils se rendent compte qu’en fait, tu vis pas chez tes parents, tu es indépendant. Hm. Ça pose un vrai problème et c’est l’école qui décide d’arrêter. Non, il voulait il voulait pas m’arrêter. Il c’est il voulait chercher à comprendre, convoquer mes parents. Moi je voulais pas rentrer dans des détails. Après, ça me parlait de d’association, de choses bizarres. Je me voyais pas là-dedans. Ça m’a un peu effrayé. Je plus retourné en cours. Hm hm h. Tu faisais quoi pour vivre ? Comment tu as survécu ? Comment tu as vécu sans être dans l’intrusif ? Enfin, tu vois ce que je veux dire ? dans les trucs noirs qui regardent personne. Mais comment tu fais et et quel est ton état d’esprit ? Et quand tu as 13, 14 ou même 15 ans ? Comment tu comment tu envisage la vie en fait ? À un moment où en fait globalement la majorité des gens sont dans l’insouciance, vont à l’école, c’est cool, ça rentre à la maison, toi tu as une vie qui est complètement décalée, que tu as une vie d’une personne qui a 25 piges en fait. Ouais. À ce moment-là, les jeunes, ils sont fascinés par le rap, par des trucs, par des films. Ça veut dire quand quand toi tu vis ce que ils regardent, au final les gens ils t’aiment bien. Encore pire, c’était c’était une époque qu’on est jeune. C’est le mal des fois ça donne le mauvais exemple mais les gens, ils vont être attirés. Du coup, c’était pas compliqué pour moi. Je pense à 15 ans malheureusement en France, c’est plus dur de trouver un vrai travail que faire des sous dans la rue. Hm hm. Je me permets, je le dis parce que tu m’as donné l’autorisation de le de le dire, même si ça ne te caractérise pas complètement, mais tu fais un petit tour à la case prison. Euh mais tu utilises ce moment euh pour bah finalement écrire et pousser l’écriture et commencer réellement le rap pour toi-même. Tu peux nous parler de cette cette démarche ? Ouais, ben on va dire que le temps il est il est long là-bas. Ça veut dire faut bien utiliser son temps abonnissciant. Comme dit j’avais toujours ces ce truc de création, soit je dessinais, j’écrivais, ça veut dire ben j’ai passais mon temps beaucoup à écrire, tu vois, tout simplement. Après, il y avait pas d’instru. Du coup, on écrivait on écrivait après quand on a eu le téléphone, on avait quelques on avait YouTube mais bon, on pouvait pas utiliser tout le temps que le soir. Du coup, je pense c’est ça aussi qui a fait que je me suis plus perfectionné sur l’écriture que les instrus je les je les écoute le soir et la journée, j’écrivais sans instrus. Donc, je forçais sur l’écriture beaucoup. Tu avais 17 ans ou 18 ans ? 18 ans à l’époque, c’est ça ? Pour euh quand tu es parti là-bas. 18. Ouais. 18 et ta vie qui est recambolesque vraiment je le réitère inspire beaucoup de gens et étonne beaucoup de gens et notamment quelqu’un qui est proche qu’on respecte beaucoup ici à les gendes urbaines et qu’on aime beaucoup il avait une question pour toi ouais ouais ouais bien ou quoi Juliette merci d’avoir passé à moi pour la petite intervention si carot [ __ ] j’espère que tu vas bien mon reuf làà félicitations pour la sortie du projet dispo partout merci encore pour l’invite sur le track demain ça ira bon je suis là pour Une question mon reuf. La question c’est qu’est-ce que tu dirais au toi de Yad 10 piges ? Mais qu’est-ce que tu dirais à celui qui arrive demain là ? On en sent mon loup. J’espère que ça va tout baiser encore. Le projet est très très solide. Juliette merci encore pour la culture. On est ensemble. B la craps. Merci Alli, merci mon frère. On est ensemble. Grand talent grand monsieur et grand talent. Yes. Qu’est-ce que tu dirais au si d’il y a 10 ans ? Et qu’est-ce que tu dirais au Siic Cario de demain ? Suite de demain, je lui parle tous les jours déjà, il a déjà toutes les dates. Il sait qu’est-ce qu’il va faire à chaque date sur les 10 prochaines années. Tu planifies vraiment ? Alors mais celui d’ 10 ans, je dis ben bien joué, tu as raison, lâche pas. Et quel conseil tu devrais lui dire ? Tu lui donnerais ? J’ai peur d’être d’être arrogant, disons ça, mais je lui dirais écoute personne. Parce que des fois, c’est aussi une erreur d’écouter les gens. Parce que quand on est vraiment concentré et qu’on avance, en général, c’est soit ça passe, soit ça casse. Mais si ça casse, tu le verras pas. Et jusqu’à présent c’est passé. Alors que si tu écoutes trop de gens, ça risque de passer. Mais au final, pas par ta faute et je pense c’est pire. On refait un saut quantique, on revient dans le passé. Quand tu ressors en fait, tu fais plein plein de travail. Ouais. Plein de taf. Tu travailles à l’usine, tu es soudeur, tu es électricien, tu fais de la maçonnerie, tu travailles dans un snack, dans l’immobilier. Je Ouais, tu tu vois, je fais un condensé mais je te je t’en prie, vas-y, développe. J’étais gérant d’un snack et j’avais une agence immobilière. Respectons le statut. Excusez-moi, monsieur le patron, en fait, tu gérais pas l’usine non plus, tu vois. Aussi l’usine parce que c’est important. Tu sais pourquoi moi je j’insiste là-dessus. Encore une fois, c’est que il y a cette valeur de travail et tu l’as réellement. Cette valeur de travail, tu es quoi qu’il arrive, même si tu travailles plus à l’usine aujourd’hui ou tuas tu gère plus de snack, néanmoins tu es un gros bosseur. Ça veut dire que quand je parle avec Demba, ton manager que je salue qui est ici présent d’ailleurs, il me dit il faut dire à Sicario de faire doucement parce qu’il arrête pas de bosser bosser bosser bosser bosser. Et c’est vrai que tu as fait plein plein plein de tafs différents et puis je pense aussi aux petits frères, aux petites sœurs qui te regardent et qui t’écoutent et ça à travers le monde, c’est pas mal qu’il sache aussi qu’en fait tu vois c’est pas tout n’est pas qu’une histoire de bling, de clip et de et de vues et que tu as fait ce tu as fait ces job là aussi. Ah ben de toute façon si tu veux de l’argent, il faut se donner les moyens. Si j’ai envie d’avoir 10000 € il faut que je travaille pour avoir 10000. Si je veux juste 1000, je travaillerai pour avoir 1000. Mais tu peux pas attendre que ça tombe du ciel. Après quand il y a la chance de travailler, ben on travaillait. Quand il y a pas de chance de travailler, on se débrouillait. Mais c’est sûr, tu vas pas rentrer avec 0 € dans la poche. Il y a 4 ans, tu reçois un coup de téléphone de Booba. Ouais. Et là, bah l’ampleur de ta musique change complètement puisque tu te retrouves signé au 9i. Est-ce que tu peux nous parler de cette de cette signature et de cette connexion ? Bah c’était c’était un super honneur. J’étais j’étais vraiment content parce que ben j’avais fait trois titres, j’avais fait trois sons seulement. Tu vois. Tu avais fait des dingueries sur internet ? Ouais, j’avais fait mes vues grâce à des à des petits outils. Voilà. Mais bref, après ouais, j’ai j’ai fait trois sons, trois vrais clips, tout ça, enfin vrais clips avec mes moyens mais quand même euh très bien fait tout de même. Hm hm. Et du coup euh voilà, il m’appelle, m’a demandé si j’étais entouré, m’a posé des questions, on s’est rencontré et voilà, l’histoire elle secret, c’est c’est un honneur qu’une fois de plus, tu vois. Tu viens de sortir ton nouvel album ? Ouais. Écho. Écho. Quel écho de ton âme en fait ? Quel écho de ton esprit ? un album où tu t’ouvres, tu t’ouvres régulièrement quand même, mais là vraiment tu je trouve que tu tu parles de plein de choses, tu parles d’amour, tu parles de déception. Euh on retrouve d’ailleurs SDM qu’on salue la craps, KR SX sur l’album, tu chantes, tuffes ton cœur. C’est très finalement introspectif. Euh c’est un bel album de rap parce que la DA est est chouette et c’est ça a du sens. Il y a des moments où tu rappes très gang, il y a des moments qui sont très aériens où c’est très agréable pour même y compris pour ceux qui ne connaissent pas le rap en fait. C’est très accessible et en même temps tu ouvres ton cœur mais on a l’impression que c’est ton cœur est dur, tu es intransigent, tu es tu es même parfois désabusé. Est-ce que tu tu vois le monde en noir ? Je pense pas que je vois le monde en noir. Je pense que le monde est noir et que j’essaie de faire abstraction à ça justement et de mettre un petit peu de couleur. Mais quand je sens que c’est mort quelque part, je veux pas m’amuser à repeindre. Si c’est trop noir, la couleur, elle ira pas par-dessus. Et malheureusement, on est dans un système aujourd’hui qui est un peu casse-gueule. Hm hm. C’est un peu compliqué pour tout le monde bien sûr. Du coup, je vais pas faire le pessimiste sinon je serai pas là en face de toi. Tous les jours, on se bat, on travaille et tout ça mais je suis réaliste et du coup voilà, je je vois pas la veille en rose là. Le seul rose, c’est dans le décor. Il est joli ce rose qui pique les yeux avec un petit peu de bleu fluo. Mais en tout cas, tu sublimes le noir parce que aussi enfin tu vois c’est le noir est une magnifique couleur et pour le coup tu tu le sublimes dans ta mélancolie. Chcho album sublime et disponible. Tu as collaboré avec pas mal de monde et sur cet album, il y a une personne qui était très cher qui avait envie de te poser une question. Tu sais que l’émission est collégiale, c’est une émission de famille. H ouais l’équipe. Gros bisous à l’équipe des légendes urbaines. Juliette, on est ensemble fort. C’est Cario mon gars. La collab elle est noire. Faut aller streamer. C’est du lourd. L’album il va faire du bruit. On est désacharné, on travaille que entre acharnés et c’est que le début de toute façon. J’ai une petite question pour mon gars si depuis le début de ta carrière, est-ce que tu as déjà été heureux ? Moi, je veux une vraie réponse. Pas baclé péin ou pas, faut que tu fonces KR. Merci Kr. On est ensemble qui en fuite sur le morceau de Nemesis. Ouais qui est comme ton petit frère. Ouais ben on a grandi ensemble, on a toujours fait de la musique ensemble. C’est ben justement même lui je lui faisais ses clips. Je suis avec lui au studio. Il est avec moi au studio. Qui est fort aussi d’ailleurs son EP est sorti le mois dernier 7 vie. J’invite tout le monde à aller l’écouter. Et ouais du coup on s’est jamais lâché. C’est c’est un des seuls. On s’est jamais lâché. On se connaît pres sur deux chiffres tu vois presque 20 ans qu’on se connaît tu vois. Du coup voilà. Après sa question pour répondre que ce soit la carrière ou ma vie en général tu as été heureux. Ouais. Non, je pense pas parce que je suis ureux pour moi c’est un synonyme d’être satisfait et j’ai pas atteint tous mes objectifs tu vois. Mais puis après tout ça sert à quoi d’être heureux ? Je sais pas moi. Moi je préfère travailler avancer. En fait moi, c’est juste l’avancement qui qui me fait plaisir. Dès que je vais m’ennuyer. Ah c’est mort. Donc quand je suis heureux, j’ai pas le temps de voir que je suis heureux parce que je travaille. OK. Ouais. Tu sais qu’on a un rituel pour clôturer l’émission qui consiste à passer un message universel aux centaines de millions de personnes qui nous suivent dans le monde entier. Quel serait le message que tu passerais ? Je dirais faut profiter de la vie. C’est ça va vite. Du coup, faut s’amuser, faut apprendre, faut prendre du bon temps, pas se casser la tête avec les choses négatives négatives pardon et et écouter surtout mon albumcho. Tu leuras mis un coup de pression, écoute l’album. OK. Merci Si Cari, c un plaisir la famille. Je vous donne rendez-vous la semaine prochaine, même heure même endroit. En attendant, rendez-vous sur la chaîne YouTube de Légendes urbaines. Et comme à l’habitude, je vous dis paix, amour, lumière sur vous. One love. One love. M.

Rencontre avec le rappeur Sicario à l’occasion de la sortie de son nouvel album “Écho”. Signé au 92i, le label de Booba, l’artiste originaire du Haut-Rhin revient sur son histoire. De son émancipation à l’âge de 13 ans, sa passion pour le théâtre, ses aventures cinématographiques jusqu’à la création de sa musique, Sicario se livre sincèrement et à cœur ouvert. Dans cet épisode, LaCraps et RK offrent les vidéos surprises.
#LégendesUrbaines #Rap #Sicario

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