EN BREF
🤖 Les étudiants de Stanford construisent des robots quadrupèdes, appelés Pupper, pour apprendre les bases de la robotique et de l’IA.
🔧 Le cours offre une approche pratique, transformant des compétences théoriques en expertise technique grâce à des kits à faible coût.
🧠 À mi-parcours, le programme se concentre sur l’intelligence, permettant aux étudiants de former des réseaux neuronaux pour améliorer les capacités des robots.
📈 La popularité croissante du cours reflète l’importance de l’intégration de l’IA et de la robotique dans l’éducation moderne.
La robotique et l’intelligence artificielle s’unissent dans des initiatives éducatives innovantes, et le programme de l’Université de Stanford illustre parfaitement cette tendance. Avec le cours de science informatique 123, les étudiants ont l’opportunité unique de créer et de programmer un robot quadrupède, un « Pupper », à partir de zéro. Ce module, qui ne cesse de se réinventer, offre aux participants la possibilité de transformer leurs connaissances théoriques en compétences pratiques, tout en les préparant aux défis du futur de la robotique.
Construire une expertise un servo à la fois
L’origine de ce cours remonte à un projet baptisé « Doggo », lancé par le Stanford Student Robotics. Ce projet avait pour but de prouver que les machines sophistiquées à pattes ne devaient pas nécessairement coûter des sommes astronomiques. Le projet a été transformé en un programme académique complet par l’instructeur Stuart Bowers, un ancien cadre de Tesla, en collaboration avec la professeure Karen Liu et le chercheur de Google DeepMind, Jie Tan.
Le cours s’adresse à des étudiants avec des compétences de base en programmation. En cinq semaines, ils maîtrisent des techniques telles que le contrôle des moteurs et le câblage des capteurs, à travers des exercices pratiques. Cette approche permet d’immerger les étudiants dans le futur de la robotique, comme l’explique Bowers. Leurs efforts sont soutenus par l’enthousiasme des instructeurs et des assistants, comme Ankush Kundan Dhawan, qui souligne la passion des enseignants pour l’apprentissage pratique.
Quand le code rencontre la cognition
À mi-parcours, le programme passe de la mécanique à l’intelligence artificielle. Les étudiants commencent à entraîner de petits réseaux neuronaux permettant à leur Pupper d’améliorer sa démarche, de suivre des objets ou de répondre à des commandes vocales. Des équipes créent même du matériel supplémentaire, comme un bras à sept articulations ou une lance à eau pour simuler des interventions de lutte contre les incendies.
Pour Liu, cette étape représente un pont entre les exercices académiques et l’innovation réelle. Les étudiants combinent les bases essentielles de la locomotion, de la vision par ordinateur et du langage pour développer une intelligence physique nouvelle sur leur Pupper. Ainsi, chaque équipe construit et programme un Pupper répliquant les technologies utilisées par les laboratoires de recherche de pointe et les équipes industrielles.
Un terrain d’entraînement pour la montée en puissance de la robotique
Avec la rapide évolution des intelligences artificielles génératives, la demande pour une intelligence incarnée ne cesse de croître. Les instructeurs adaptent donc le programme chaque trimestre pour suivre le rythme du progrès technologique. L’inscription a augmenté régulièrement, et l’équipe pédagogique espère élargir la capacité tout en maintenant l’approche pratique et axée sur les kits qui fait la réputation du cours.
Bowers souligne l’importance de rendre l’intégration de l’IA et de la robotique accessible à un plus grand nombre d’étudiants. « Nous croyons fermement que c’est le moment pour cette intégration, et cela commence ici à Stanford », déclare-t-il, tout en exprimant son espoir de voir cette initiative s’étendre au-delà du campus.
Les perspectives futures de l’éducation robotique
La formation des étudiants à la robotique et à l’intelligence artificielle à travers des projets pratiques comme le Pupper de Stanford pourrait bien être un modèle pour les programmes éducatifs du futur. Cette approche pratique permet non seulement de développer des compétences techniques, mais aussi de stimuler l’innovation et la créativité.
Alors que le monde continue de se diriger vers des solutions technologiques avancées, comment ces programmes éducatifs peuvent-ils continuer à évoluer pour répondre aux besoins changeants de l’industrie de la robotique et au-delà ?
Cet article s’appuie sur des sources vérifiées et l’assistance de technologies éditoriales.
Ça vous a plu ? 4.6/5 (26)