Cardi B, robe vivante et adieux : la haute couture fait son show • FRANCE 24

[Musique] La chanteuse Cardibi et son corbeau vivant, la robe en algue bio luminescente d’Iris Vanerpen et une pluie de star pour la dernière collection du studio Channel. La mode n’a pas fini de nous surprendre. émission spéciale semaine de la haute couture de l’hiver prochain dans ce nouveau numéro de l’affiche. Bienvenue à tous et bonjour Pascal Mourier. Bonjour Louise notre spécialiste avec nous bien entendu. On va donc commencer avec l’arrivée surprenante de la chanteuse Cardib au défilé haut de couturski à Parellie avec un corbeau vivant sur sa main gantée. Elle a donné le ton d’une collection plus sombre qu’à l’accoutumé dédiée au fantasmes surréalistes qui ont germé dans l’esprit d’Els Skiapparelli pendant la seconde guerre mondiale. Une collection Pascal signé Daniel Rosberry. Qu’est-ce que vous en avez pensé ? Quoi ? Ah bah déjà, j’ai trouvé que le corbeau était absolument magnifique. J’adore les corbeaux. La collection, la collection Daniel Roseberry s’appelle Retour vers le futur et en fait c’est plutôt un retour vers les années 2030. Pour Daniel Rosberry, ce sont les années d’élégance maximale. Mais à cette période, la vie comme l’art sont au bord du précipice comme aujourd’hui pense-t-il. Et ça donne ça donne une collection noir et blanc mais brillante, émaillé de quelques rouges et de motifs animaliers. Les silhouettes en trompleuil, elles sont surréalistes. Vont-elles nous sauver ces silhouettes ? On l’espère, on l’espère. Alors, les stars se sont aussi pressées au défilé Chanel. On a pu y voir beaucoup d’actrices. Keira Nightley, Kirsten Dunst, Penelope Cruise, Marion Cotillard, mais aussi Anna Wintour ou encore la top modèle Naomi Cambell. Une collection inspirée par le temps que Gabriel Chanel a passé dans les campagnes anglaises et écossaises. C’est la dernière collection à avoir été conçue sans directeur artistique avant l’arrivée de Mathieu Blazi. En septembre, on regarde quelques images du défilé. [Musique] My body I don’t want to step on any [Musique] I can this [Musique] and the don’t be [Musique] [Rires] [Musique] Voilà pour le défi des Chanels au grand palais. C’était une belle façon de clore ce chapitre Pascal. Ah plutôt très belle. Plutôt très belle. Paul Moran qualifié Coco Channel de Berger et c’est en référence à ses origines campagnardes et à la sobriété de son style. Alors le studio a donc imaginé des bergères de luxe au grand palais. Chanel a reconstitué les salons délicats de la rue Cambon. Alors, on peut y voir, on y voit, on y a vu des tenues souples, des soix délicates, hormis le noir et blanc traditionnel, des couleurs qui évoquent plutôt la lumière d’un soleil qui se meur. Oui, c’est la fin d’une époque. Mathieu Blazi, vous le soulignez Louise, arrive à la rentrée. Il a 41 ans, il est franco-belge, il est diplômé de la cambre à Bruxelles. Il est passé par les maisons Margelin, Céline, Bottega, Venetta et il va devoir rafraîchir, revivifier et moustiller une maison qui a été tellement marqué par les styles de Coco, de Carl et de Virginie Viard dans une certaine mesure. Alors la question c’est l’identité Channel peut-elle évoluer ? Ça enlever à la rentrée. Encore une question, c’est à c’est à suivre. Donc on passe à la créatrice néerlandaise Iris Vanerpen, connue he on le sait pour repousser les limites de la mode. Et pour sa collection haute couture automne hiver et bien elle a tout simplement présenté une robe vivante. Une robe vivante. Une robe vivante conçue à partir de 125 millions d’algues bioluminescentes. Une robe qui est vivante, ça signifie qu’il lui faut au moins ces 8h de sommeil et surtout un environnement calme et frais. Alors, cet organisme a été développé en collaboration avec un ingénieur. C’est un biodesigner. Il s’appelle Chris Bellanie et il a réussi à maintenir en vie ce ce cet organisme grâce à un gel nutritif et naturellement un dispositif approprié. Alors, c’est une œuvre mystérieuse, fascinante, mais c’est aussi un manifeste comme nous l’explique Iris Van Herpen. La tenue vivante est une métaphore du concept central de la collection. Celle-ci explore notre relation à l’océan et soulligne à quel point il est vital. L’océan est le plus grand et le plus important écosystème de notre planète et son état est préoccupant. Cette tenue vivante incarne justement le lien que l’on peut nouer avec quelque chose que l’on choisit de protéger. Il faut en prendre soin pour qu’elle reste en vie tout comme nous devons le faire avec nos écosystèmes. Oui. Donc plus une œuvre d’art engagée que un vêtement à proprement dit. Exactement. Il faut sauver la planète. Il faut sauver la planète. Alors du côté du créateur hongé basé à Londres cette fois Robert Woun, une réflexion sur la mode comme outil de transformation. Aujourd’hui, les les les collections ont des noms et c’est très important. Alors la collection de Robert Wound s’appelle Becoming. Alors avec ces lignes sculptées acerrées, la collection évoque des métamorphoses totalement hallucinante. On n’est pas chez Kafka mais presque. Chez Wun, on ne s’habille pas, on se prépare à accomplir un rituel très important afin de devenir de devenir quoi Louise ? Et bien une chimère ou une merveille ? Aujourd’hui Louise, vous pouvez absolument choisir, on peut tout se permettre. Et on va écouter Robert W. Je pense que tout commence vraiment par l’idée de vouloir redéfinir quel est le but des vêtements aujourd’hui. Et donc, j’ai un peu construit une collection qui se déroule presque comme une scène de film. On s’y réveille, on s’habille, on se coiffe, on se maquille et cetera jusqu’à ce dernier moment où l’on se regarde dans le miroir comme pour rejouer cette scène de film qui exprime la manière dont on identifie la fantaisie, le désir et le bonheur de s’habiller. Très cinématographique. Alors, c’est une semaine de la haute couture placée sous le signe de de l’entre. On peut dire ça, on l’a entendu chez Chanel. Il n’y a pas eu non plus de défilé chez Dior après le départ de Maria Gradia Curri et avant l’arrivée de Jonathan Anderson. Et c’est aussi un moment de transition Pascal pour les griffes Maison Margela et Balantiega. Commençons par Maison Martin Margela. Chez Martin Margela, chez Maison Martin Margela excite John Gallano. Bonjour Gled Martins qui signe aujourd’hui sa première collection. Alors Gled Martins, on le connaît pas encore tout à fait. C’est un mec extraordinaire. Il est belge comme Martin Margela et comme lui, il a fait ses classes chez Jean-Paul Gautier. Glen Martin s’il a brillé chez White Project, sa première maison chez Versat, chez Kenzo, il a enflammé la vieille griffe de Jean Diesel, propriété de l’homme d’affaires italien Renzo Rosso. Il se trouve que Renzo Rousseau est également propriétaire de maison Martin Margela. Alors, on peut dire que c’est un choix totalement judicieux. Gled Martin l’avoue lui-même quand je me suis plongé dans les archives Margela, je me suis aperçu que je n’ que je n’avais jamais fait en fait de toute ma vie que du margela. C’est une mode déconstruite et c’est une mode que l’on adore. Longue vie à Glen Martins chez maison Margela. On va suivre donc et chez Balantiaga et bien c’était la dernière collection de Demna départ pour Gucci à la rentrée. Oui, Demna a travaillé pendant 10 ans. Un travail absolument acharné à la tête de Balenciaga. Euh aujourd’hui, il signe une ultime connexion, une ultime collection connectée d’ailleurs en forme d’hommage surtout à lui-même. Alors, c’est totalement magnifique et je ne dis pas ça avec méchanceté. Des volumes sculpturaux, des silhouettes bodybuildé, des corsetteries, des clins d’eux au cinéma hollywoodien. Détenu par qui ? Et ben comme d’habitude par ses copines. Alors on a Kim Kardashian, Naomi Cambell, Elisa Douglas et Isabelle Huper. Et oui, on la voit là Isabelle Isabelle Huper. Magnifique. Et puis moment suspendu au théâtre des Champs-Élysées cette fois avec la création du créateur Stéphane Roland. un défilé entre mode et musique grâce à une collaboration magique avec la chef d’orchestre Zaya Ziwani. On regarde et on écoute ce que ça a donné. [Musique] Vous aurez donc reconnu le bolér de Ravel. Alors ce ce défilé à part l’avoir dans la tête voir dans sa tête ce ce bolérravel. Alors on peut tout de suite remarquer une chose, parlons musique, c’est que vous aurez remarqué Louise que la chef Zayazwani a viré le saxophone qui est beaucoup trop brillant. J’ai une oreille pour privilégier le corps anglais qui est lui beaucoup plus intimiste et qui correspondait beaucoup mieux à l’atmosphère du théâtre des Champs-Élysées. Quant à la collection, elle est épurée, elle est douce, on a du noir, du blanc, une touche de rouge, deux touches de nude. Quand la vieille école de la couture devient une très très belle école, on ne peut que féliciter Stéphane Roland et son compère Pierre Martinez. Je les applaudir et on va d’ailleurs écouter Stéphane Roland à l’issue de ce défilé musical. Les applaudissements étaient incroyables et quand j’ai vu la standig ovation, wouh ! Nous avons travaillé Pierre Martinez et moi pendant un an et demi pour produire ce spectacle. Nous y avons mis toute notre énergie, tout notre cœur, toute notre sensibilité et tout ce qu’il fallait pour rendre ce spectacle le plus beau possible. aussi parce que nous aimons Maurice Ravel et Maurice Ravel est un compositeur fantastique. Nous voulions lui rendre hommage de la meilleure façon possible. Et voilà, on va terminer avec votre coup de cœur Pascal pour cette semaine de la de la haute couture. Oui, le coup de cœur c’est avec une jeune une jeune une jeune couturier. Couturier couturière ça n’existe pas. Je couturier Clara Dagin. Clara Dagin, elle est franco-américaine. Elle a la petite, c’est elle que l’on voit ici en bleu avec ses très très longs cheveux franco-américaine. Elle a la petite quarantaine, elle a grandi dans la silicone vallée et elle maîtrise la couture à la perfection. C’est la spécialiste incontestée des technologies avancées et elle ne propose ni plus ni moins que partager une expérience multisensorielle et philosophique. Aujourd’hui, elle met le cap sur Las Vegas. Pourquoi ? Parce que c’est là qu’elle oublie tous les tracas de la vie quotidienne, tous les tracas du présent. Clara, elle veut penser à autre chose. Clara, elle veut rêver. Et on en revient toujours à Sa Louise. La haute couture, c’est un rêve. C’est du rêve, c’est le rêve. Et ben, on va continuer à rêver. Merci beaucoup Pascal d’être venu nous parler de cette semaine de la haute couture. On se retrouve évidemment bientôt pour plus d’infos mode sur France 24 et merci à vous de nous avoir suivi. N’oubliez pas de nous retrouver sur france24.com ainsi que sur tous nos réseaux sociaux. On se quitte donc sur des images de la collection Ultra Pop façon Las Vegas de Clara Dagin. Je vous laisse découvrir et vous dis à très vite. [Musique] [Musique] [Musique]

Un corbeau perché sur le gant de Cardi B chez Schiaparelli, une robe en algues bioluminescentes signée Iris Van Herpen, des stars chez Chanel pour une collection d’adieu avant l’arrivée de Matthieu Blazy… La haute couture automne-hiver 2025-2026 mêle audace et mutation. Louise Dupont et Pascal Mourier vous emmènent chez Robert Wun, Glenn Martens pour Maison Margiela, et Demna qui tire sa révérence chez Balenciaga. Et pour finir, coup de cœur pour Clara Daguin et son rêve ultra pop inspiré par Las Vegas. 
#HauteCouture #FashionWeek #CardiB

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