ANALYSE – Le président américain, qui a longtemps cru qu’il pourrait imposer une paix rapide dans la région, même si elle devait se faire au détriment des Ukrainiens, a pris acte de son échec.
C’est le scénario qu’espéraient les dirigeants ukrainiens depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche. Même avant le scrutin, certains d’entre eux manifestaient leur préférence pour le candidat républicain, « disrupteur » et imprévisible, capable du pire comme du meilleur, à la « mort lente » promise par une réélection du vieux président Biden, qui avait passé son mandat à appuyer sur le frein de l’aide à l’Ukraine, de peur de provoquer une « escalade » de la part de la Russie.
Le revirement du dirigeant de la première puissance mondiale, qui depuis janvier maltraite Volodymyr Zelensky et caresse Vladimir Poutine, l’homme fort à la tête d’un immense pays rempli de richesses naturelles, a finalement eu lieu. Après avoir répété cent fois son désir de se désengager d’Ukraine, Donald Trump a annoncé de nouvelles livraisons d’armes à Kiev, notamment les fameux systèmes de défense antiaériens Patriot. Et peut-être également des missiles ATACMS. Il a aussi menacé de viser…