“Super IA” : des chercheurs payés jusqu’à 300 millions de dollars ! • FRANCE 24

“Super IA” : des chercheurs payés jusqu’à 300 millions de dollars ! • FRANCE 24

[Musique] Avec vous Guillaume Gralet comme chaque vendredi. Bonjour, ravi de vous retrouver. Bonjour Nina. Sur le front donc de l’intelligence artificiel, la guerre des cerveaux est déclarée, on parle même d’offre à 300 milliards de dollars pour débaucher les meilleurs chercheurs avec en embuscade bien sûr le géant méta qui recrute en rafale dans les rangs de ses de ses concurrents. Euh Guillaume Marc Zuckerberg qui vient même de se doter d’une unité baptisée Super Intelligence Group. C’est une manière de de jouer les gros bras. Oui, c’est-à-dire qu’en gros l’infatigable Marc Zuckerberg qui ne cesse de se réinventer avec plus ou moins de succès, on l’a vu avec le métavert. Là, il met vraiment le paquet sur l’intelligence artificielle. On voit, il a l’impression d’avoir pris du retard notamment face à Open AI ou encore Gemini de Google. Et l’idée en réalité, on le voit à travers différents outils qui lancent en permanence comme les outils de génération d’images par exemple qu’on voit à l’écran, c’est de se doter des meilleurs, de d’atteindre ce qu’on appelle la super intelligence. Alors, la super intelligence, c’est un concept que l’on doit à un mathématicien britannique en 1965, Irving Good. Il il imagine à l’époque une machine qui va créer des machines encore plus intelligentes qu’elles. C’est-à-dire qu’on va arriver à un monde quasiment 100 fois, un tout petit peu inquiétant, il faut bien le dire. Euh ce concept de super intelligence, il a été repopularisé euh par le philosophe Nick Bostrom en étant en 2014 avec un livre éponyme qui a eu beaucoup de succès et euh Marc Zuckerberg met les moyens, c’est-à-dire qu’il veut se doter euh en plus des meilleurs talents, on va le voir, de puissance de calcul notamment à travers un projet qui appelle Prometeus qui devrait être mis en service en 2026. Euh il il explique aussi construire Hyperion qui pourra atteindre une capacité de 5 Go au fil des années. Il faut se rendre compte que 5 GW, c’est la puissance et la consommation annuelle en une électricité de 1 à 4 millions de foyers américains. Il investit également dans des start-ups. Il a pris 49 % de scale et moyennant quand même 14 milliards de dollars. C’est l’homme qui tente de se mettre à la place de Dieu. Mais à quel prix effectivement ? Alors, il y a une personne qui joue un rôle clé dans cette aventure, dites-vous, c’est Alexander Wong, le créateur de Scale AI. Oui. C’està-dire c’est une personne relativement peu connue, un moins de 30 ans qui a été nommé lui aussi le plus jeune milliardaire. On le voit à l’époque à l’écran pardon, parce qu’il a cocré Skale Scal c’est un peu la forge de données qui alimente les grands modèles de l’angle. Là, on voit qu’il fait référence à Robert Oppenheimer qui avait joué un rôle clé dans la la mise au point de la bombe atomique, de la puissance nucléaire. Euh il explique en réalité que euh et bien euh il peut redéfinir tout ce qui concerne cette super intelligence. Il explique qu’il y a d’abord eu la phase euh prémonitoire de cette intelligence artificielle moderne avec la la publication de l’article Transformer. Là on est en 2017. Ensuite, il y a la quête de l’intelligence artificielle générale, ce sur quoi on se bat en ce moment pour que l’IA et les les mêmes capacités cognitives de l’homme et cette super intelligence qu’il prédit euh pour les prochaines années euh pourrait euh notamment euh changer totalement la donne. En réalité euh ça va aussi redéfinir les équilibres géopolitiques. Il a la même vision que Eric Schmith, l’ancien patron de Google qui a été patron de Google pendant 10 ans qui a intervenu lors de différentes conférences, les conférences TED mais plus récemment à Paris la le raise et le Eric Schmidt lui il s’appuie sur ce qu’il appelle le consensus de San Francisco. C’està-dire qu’il a consulté différents chercheurs et il explique que si on arrive à l’IA général d’ici 3 ans, on pourrait arriver à cette super intelligence d’ici 6 ans. Cette super intelligence explique-t-il pour être plus intelligente que la totalité, rien de moins que les que les humains réunis et ça pourrait redéfinir un peu la la géopolitique mondiale c’est assez vertigineux et l’une des tendances donc de cette accélération c’est la montée en puissance. Vous n vous nous en parliez de ces logiciels autoaprenants. Oui. C’est-à-dire que de plus en plus on on voit on voit les prémisses aujourd’hui même si c’est encore un souhait de beaucoup d’acteurs de l’intelligence artificielle des des logiciels qui vont apprendre de plus en plus. Ça a été évoqué donc par Rich Schmidth à la conférence que que l’on voit à l’écran. Il y a notamment des logiciels comme Alpha Evolve qui sont mis au point par Google Deep Mine, mais on voit aussi les Chinois qui s’invitent dans la danse avec TikTok notamment et sa maison Mire Bidance qui investit énormément dans des systèmes de recommandation dynamique qui vont s’adapter en temps réel au retour des utilisateurs. On va booster en réalité ce qu’on appelle l’apprentissage par renforcement. Beidou a un système de conduite autonome euh notamment à travers des voitures qui vont apprendre de plus en plus. Et puis euh Alibaba euh veut utiliser cette des algorithmes de recherche pour adapter en réalité en permanence le contenu en fonction des réactions euh des utilisateurs. Et cette guerre des talents donc dans dans l’ar redéfinit euh forcément les les règles du jeu géopolite. Oui. Ce qui peut donner un tout petit peu le tourni, c’est les montants dont on parlait tout à l’heure qui sont faits. C’estàd qu’on voit des montants à plus de 100 millions de de dollars. C’est on était quand même à quelques millions, ce qui était déjà beaucoup, ce qui fait quand même envie à pas mal de monde. surtout pour une technologie qui, rappelons-le, détruit ou en tout cas la zizanie, c’est Dario Modai, le cocéateur d’entrhropique qui le dit souvent. C’est-à-dire qu’à court terme, on voit un vrai milestrom. Donc, on espère que tout le monde pourra retrouver du travail. Mais on voit effectivement par exemple euh Meta qui a embauché hein pour ces pour ces projets que l’on voit à l’écran. Euh Wang Wang Chung, c’est un expert des agents du raisonnement d’Open AI. Il a proposé effectivement 4 300 millions de dollars sur 4 ans pour certains profils. Ça a fait râ Samaltman, le co-créateur d’open. Il m’a dit “Tu me prends mes meilleurs ingénieurs.” Moi, ça crée un peu la zizanie chez moi. On a vu des certains ingénieurs d’Apple comme Dingzao le rejoindre récemment. Et puis Winsof, une start-up spécialisée dans le l’alignement multiagent. On la vu de cfondateurs partir cette fois-ci du côté de Microsoft pour un laboratoire qui est encore un petit peu secret qui s’appelle Arbiter. Euh j’ai aussi voulu euh vous parler d’un d’un scénario qui a été popularisé par la Rand Corporation. La R Corporation, c’est un think tank américain qui est né un tout petit peu après la deuxième guerre mondiale et qui établit certains scénarios alors qui pourraient bien se passer si on se rend compte lorsqu’on ouvre la boîte et bien que tout peut être calmé mais surtout il y a la crainte de d’un pearl harbor numérique avec notamment la montée en puissance de la Chine. C’est c’est des prédictions que l’on peut que l’on doit prendre en sérieux qu’on peut retrouver en français d’ailleurs sur le site du grand continent et qui doivent nous amener vers Nina davantage ce qu’on appelle l’alignement, c’est-à-dire aligner l’intelligence artificielle sur les intérêts humains. Il y a une crainte qui est dans tous les esprits, c’est ce qu’on appelle le basilic de Roco qui est dans toutes les les conversations dans la silicone vallée en ce moment. Et il faut peut-être écouter des chercheurs, certains français comme Tom Wolf, le co-créateur de Ugging Face qui dit bah queon a encore la possibilité de faire des pas de côté, de réfléchir. Ça c’est quelque chose d’humain, il faudrait surtout pas détruire ça, en tout cas pas tout redonner euh à la machine. Guillaume Gralet pour Tech 24, merci beaucoup. pour R.

De plus en plus de Big Tech se passionnent pour la “super intelligence”, comprenez une IA qui, d’après l’ancien boss de Google Eric Schmidt, pourrait être plus performante que toute l’humanité pour régler les problèmes du futur. Ainsi de Mark Zuckerberg, qui, pour étoffer son Super intelligence Lab, est prêt à signer des chèques de 300 millions de dollars sur quatre ans. Dans cette guerre, Meta recrute en rafale dans les rangs d’OpenAI… pour mieux affronter Baidu ou ByteDance.
#intelligence artificielle #Mark Zuckerberg #IA

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