Général américain : l’OTAN pourrait prendre Kaliningrad immédiatement – la réaction de la Russie est imminente
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Général américain : l’OTAN pourrait prendre Kaliningrad immédiatement – la réaction de la Russie est imminente
Les forces de l’OTAN pourraient, si nécessaire, prendre l’enclave russe de Kaliningrad dans un « délai incroyablement court », a déclaré le général Chris Donahue, commandant des forces terrestres américaines en Europe et en Afrique, rapporte Defense News.
Sa déclaration intervient à un moment de fortes tensions entre l’Alliance et la Russie et du déploiement d’une nouvelle stratégie de l’OTAN connue sous le nom de « Ligne de dissuasion du flanc oriental », rapporte KosovaPresse.
Donahue affirme que les capacités alliées actuelles permettent « de prendre le contrôle de la zone plus rapidement que jamais auparavant ».
La nouvelle doctrine de l’OTAN envisage de renforcer les forces terrestres, d’intégrer l’industrie de la défense et d’introduire des systèmes numériques et des lanceurs standardisés afin de parvenir à une coordination rapide sur le champ de bataille.
« La dimension terrestre ne perd pas d’importance, elle le devient. Désormais, depuis la terre ferme, on peut neutraliser les zones où opère l’ennemi. Depuis la terre ferme, on peut prendre le contrôle de la mer. Nous le constatons en Ukraine », a déclaré Donahue.
Leonid Slutsky, président de la commission des affaires étrangères du parlement russe, a rapidement réagi aux déclarations de Donahue.
« Une attaque contre la région de Kaliningrad équivaut à une attaque contre la Russie. Toutes les réponses sont possibles, y compris le recours à l’arme nucléaire », a déclaré Slutsky.
Kaliningrad, territoire russe fortement fortifié niché entre la Pologne et la Lituanie, est entouré par les États membres de l’OTAN et ne mesure que 75 kilomètres de large. C’est l’une des régions les plus militarisées d’Europe et constitue depuis longtemps un foyer potentiel de conflit entre l’OTAN et la Russie.
La nouvelle configuration défensive de l’OTAN est une réponse aux avertissements des agences de renseignement occidentales selon lesquels la Russie pourrait représenter une menace militaire directe pour les pays membres de l’Alliance dans les cinq prochaines années.