Le général Donahue, qui est le commandant des forces armées américaines en Afrique et en Europe, mais aussi le commandant des forces terrestres de l’Otan a tenu ces propos lors d’une conférence sur la stratégie terrestre européenne. Celle-ci portait notamment sur le nouveau plan de défense du flanc est européen, face à la menace représentée par Vladimir Poutine.
La menace russe s’intensifie
“Aujourd’hui, face à l’Otan et l’UE, la Russie n’a aucune chance. Mais nous devons rester unis”, a averti en juin dernier Kaja Kallas, cheffe de la diplomatie de l’UE, affirmant que “la Russie est déjà une menace directe pour l’Union européenne”. Des avertissements qui ont déjà été relayés à plusieurs reprises par le président de l’Otan Mark Rutte ainsi que le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
L’Otan est morte et les dirigeants européens sont dans le déni
Depuis plusieurs mois, nombreux sont les experts militaires à avertir sur l’imminence d’une attaque russe. C’est pourquoi l’Otan cherche à renforcer ses défenses sur l’est de l’Europe. Le général Donahue estime que le nouveau plan de défense de l’Otan devrait rendre l’alliance plus rapide, flexible et prête au combat, grâce à un renforcement de ses capacités terrestres mais aussi à la mobilisation plus rapide des troupes et la standardisation des systèmes d’armement. Son but est ainsi de prévenir d’éventuelles attaques russes.
La Russie menace l’Otan de représailles
La Russie n’a évidemment pas manqué de réagir aux propos du général Donahue. Ainsi, dans des propos relayés par l’agence de presse russe TASS le président de la Commission des affaires étrangères du Parlement russe, Leonid Sloutski, a affirmé qu’une attaque de l’Otan sur Kaliningrad serait considérée comme “une attaque directe sur la Russie”.
Il a également menacé l’alliance de représailles, y compris l’utilisation de l’arme nucléaire.