Si aujourd’hui, c’est sous pavillon 94 que le club a retrouvé l’élite, l’engouement est celui du temps du Tivoli mais aussi de Triffet, le tout premier stade du club louviérois.
“Cela fait 70 ans qu’on suit la RAAL”, s’enthousiasment Serge et André, des septuagénaires, tout heureux de revivre cette atmosphère de D1 dans un stade tout neuf. Avec eux, c’est toute l’histoire du club qui passe en quelques minutes. Émus, les deux acolytes qui ne loupent aucun match de leurs couleurs et apprécient ce stade. “Ça change, c’est bien plus convivial que l’ancien. Surtout, il n’y a plus la piste d’athlétisme ! C’est beaucoup mieux.”


Serge et André, deux supporters de la RAAL depuis 70 ans. ©Dumont
Il y avait en tout cas du bon monde dans les tribunes VIP. Rudi Garcia était en effet présent aux côtés du président. Un invité de prestige à la hauteur de l’événement.


Salvatore Curaba avec Rudi Garcia. ©Belgaimage
Muets depuis ce match épique à Lommel, et la montée obtenue dans les arrêts de jeu, les Ultras ont eux retrouvé leurs habitudes ! Et tous les Louviérois de manière globale. Des coups de sifflet quand ils n’étaient pas d’accord avec l’arbitre ou d’applaudissements à chaque percée verte dans le camp des Rouches.
À fond, ce qui changeait, c’était l’absence de la colonie de perruches qui a pris possession du site du Tivoli depuis quelques années et qui venait régulièrement mettre un petit coup de spectacle en volant au-dessus des tribunes à chaque match.
Une ambiance durant le match, dans un stade plein du côté local, réussie malgré la physionomie de la première période qui était loin des standards que la meute de Frédéric Taquin avait l’habitude de proposer ces dernières années.


La file le long du stade pour rentrer dans l’Easi Arena. ©Blouard
Mais le club est aujourd’hui dans le cercle des 16 meilleures équipes belge et rien que pour ça, le public était déjà heureux d’être là dans cette Easi Arena qui aurait mérité un nouveau spectacle, comme lors de l’inauguration le 28 juin dernier. Ca aurait été peut-être la cerise sur le gâteau pour un public déjà patient avant d’intégrer le site. Une longue file s’était en effet déroulée encore à 45 minutes du coup d’envoi, tout droit vers les cinq portiques de l’unique entrée grand public. “Cinq, ce n’est pas assez !, s’emporte notre duo. Ils pourraient facilement en placer quelques-uns de plus. Nous, on était venu bien à l’avance.”
Ça n’a toutefois pas eu d’impact pour le stade, personne n’ayant loupé le début du retour de la RAAL dans le grand bain.


La file pour l’entrée grand public à l’Easi Arena. ©Blouard