L’Union européenne a capitulé face au président américain. La négociation – qui avait débuté à 17h30 dimanche – avec la présidente de la Commission ayant duré moins de deux heures, c’est sans doute le projet d’accord commercial, péniblement négocié entre la Commission et l’administration républicaine, qui a été validé. Il est certes moins catastrophique pour l’économie des Vingt-Sept qu’une fermeture totale du marché américain – une menace agitée par Donald Trump le 11 juillet-, mais il est clairement indigne de la première puissance commerciale de la planète. Une capitulation qui aura des conséquences politiques et géopolitiques pour l’Union.

La scénographie imposée par Trump était, en elle-même, humiliante pour les Européens. Le fantasque locataire de la Maison Blanche a profité d’un week-end en Ecosse consacré au golf pour convoquer la présidente de l’exécutif communautaire afin de conclure un «deal». La contraindre à se rendre au pays du Brexit, qui vient lui-même de passer sous les fourches caudines trumpistes, c’est évidemment tout un s