“Le droit international est clair à cet égard, Gaza est et doit rester une partie intégrante d’un futur État palestinien” a déclaré Miroslav Jenca, sous-secrétaire général de l’ONU pour l’Europe, l’Asie centrale et les Amériques, à l’occasion d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité consacrée à ce conflit. 

Selon le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, qui a tenu mardi une réunion de sécurité sur la prochaine phase de la guerre, annoncée comme imminente, Israël devra “vaincre totalement” le Hamas à Gaza pour assurer la libération des otages. Dans l’après-midi, il a tenu selon ses services une “réunion restreinte de sécurité de près de trois heures” au cours de laquelle “le chef d’état-major de l’armée lui a présenté les options pour la poursuite des opérations à Gaza”. Des médias spéculent sur une possible opposition du chef d’état-major de l’armée, le lieutenant-général Eyal Zamir.

La Défense belge a pour sa part annoncé qu’elle allait procéder à un nouveau largage humanitaire de douze tonnes à Gaza mercredi. Sur place, les militaires ont constaté une situation “plus que désespérante et critique” pour les Gazaouis. Le COGAT, un organisme du ministère de la Défense en charge de l’administration civile à Gaza, a réautorisé mardi matin l’entrée partielle des marchandises privées dans l’enclave, de manière “contrôlée et progressive”.