Après son passage à Londres où il a rencontré Européens et Ukrainiens, le vice-président JD Vance annonce qu’il travaille à programmer une rencontre entre Poutine et Zelensky.
Arracher à Trump un accord russo-américain bilatéral, qui ampute et écrase définitivement la souveraineté de l’Ukraine, tout en rendant à la Russie son statut d’alter ego de l’Amérique et son droit de regard sur le destin de l’Europe : tel est le rêve stratégique de Vladimir Poutine. Et tel sera sans doute son but machiavélique vendredi à Anchorage, en Alaska, quand il rencontrera Donald Trump pour un sommet à l’issue aussi incertaine que les intentions à géométrie variable du président américain. « La Russie espère que Trump deviendra enfin raisonnable, qu’il verra que Zelensky est la principale raison de la guerre, et que les dirigeants européens sont la deuxième raison », a déclaré le politologue proche du Kremlin Sergeï Markov.
Ce risque de basculement de Trump vers Poutine, Volodymyr Zelensky et les Européens ont entrepris de le conjurer en se mobilisant dans l’urgence, samedi, pour rappeler avec force qu’aucune négociation sérieuse ne pourrait se tenir « sans l’Ukraine »