La Russie occupe partiellement quatre oblasts en Ukraine. Ce sont ces régions que le pays pourrait réclamer en contrepartie d’un cessez-le-feu en cas d’échanges de territoires. Mais Christine Dugoin-Clément, chercheuse en géopolitique à la Sorbonne Business School, tient à nuancer : “On a une ligne (d’avancée russe), mais il ne faut pas l’imaginer comme étant un homme par mètre carré.”
Elle insiste sur la différence entre une avancée sur un territoire et une occupation effective. “On est sur une guerre de mouvements avec des petits points de fortification”, explique-t-elle sur LCI, dans la vidéo en tête de cet article. “Vos téléspectateurs ont très certainement vu beaucoup d’images où on voyait notamment des Russes, des petites unités de trois personnes à moto, qui essayaient de passer en force.” Une fois passée, cette petite unité doit parvenir à tenir une position, mais ça ne veut pas dire qu’elle peut retourner en arrière, si le terrain est miné par exemple, détaille la chercheuse.
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“Ce que l’on voit, c’est qu’effectivement, cette espèce d’approche de passer derrière avec des petites unités et puis de tirer des points de ligne en ligne peut permettre de faire ce qui ressemble à des bascules de territoires”, indique-t-elle. Tout est ensuite histoire de communication. “D’un point de vue informationnel, (c’est) extrêmement capitalisable.”
D’autant plus quand des négociations sont sur le point de débuter en Alaska entre Donald Trump et Vladimir Poutine, mais sans Volodymyr Zelensky a priori. “Cette espèce d’annonce (de bascule de territoires) peut permettre de gagner du territoire.”
La rédaction de TF1info