Sergii : « Cette réunion était une catastrophe. Les Etats-Unis, censés incarner la démocratie, rencontrent le plus grand terroriste de notre époque. Comment peut-on défendre la démocratie en serrant la main de celui qui bombarde nos villes ? Ce matin, en lisant les actualités, rien de nouveau : Trump a encore dit que Poutine était un « type bien ». Mais c’est habituel. On verra dans deux ou trois semaines, c’est toujours comme ça, avec lui. Je respecte profondément notre président Zelensky. Je n’ose imaginer dans quelle situation il se trouve maintenant. J’espère que notre gouvernement a un plan, avec ou sans les Etats-Unis. Les Ukrainiens et Zelensky sont aujourd’hui dans une position extrêmement difficile, nous avons besoin de plus d’aide, d’un monde uni derrière nous. Sans cela, nous ne pouvons pas défendre notre pays, ni nous protéger en tant que civils. Notre plus grand espoir, maintenant, c’est l’Europe. Maintenant, c’est comme la troisième guerre mondiale, mais personne n’ose le dire. La Russie a la Chine, la Corée du Nord, l’Iran. Nous avons plus d’alliés, mais ils ne nous donnent pas assez. Nous ne sommes pas à armes égales. On nous fait des promesses, on parle, mais ça ne suffit pas. »