Alors qu’une association belge compte dévoiler un zoo “sans animaux” où les especes ne seront visibles qu’à travers des écrans, la question de leur interdiction a fait réagir le plateau d'”Estelle Midi” ce mercredi 20 août.
Un pas de plus dans le futur. En Belgique, l’association Gaia a annoncé l’ouverture le 9 septembre prochain d’un zoo, sauf que celui-ci est “sans animaux”. Le principe est simple: aucune espèce vivante ne sera visible depuis des cages, mais seulement depuis des écrans. Pas de cages, ni d’enclos, tout se vit grâce à la réalité virtuelle.
Une fois sur place, les visiteurs auront l’occasion de découvrir des animaux d’habitude visibles dans la jungle, sur la banquise, ou encore la savane, tout en restant en Belgique.
Une initiative destinée à questionner le bien être des animaux sauvages en captivité et “faire un pont entre l’homme et l’animal” et vivre l’expérience “au plus près”, sans souffrance.
“Les ours en captivité ça me dérange”
Sur le plateau d’Estelle Midi ce mercredi 20 août, l’idée d’en finir avec les zoos traditionnels a fait réagir les chroniqueurs. En premier, le chroniqueur Pierre Rondeau admet que l’idée devrait être prise au cas par cas, selon les animaux captifs.
“Un animal de la savane ou de la jungle en plein Paris, ça me choque. Les tigres, les lions, les ours polaires en captivité, ça me dérange. Mais les animaux de la ferme pour les jeunes enfants, c’est mieux”, a-t-il martelé.
Selon l’économiste, il serait préférable de privilégier les espaces privilégiant les milieux des animaux, comme les réserves naturelles visitables. Si sur le fond, l’idée est partagée, elle reste discutée. Sa consœur, la chroniqueuse Emmanuelle Dancourt veut différencier les zoos, prenant l’exemple du Bioparc de Doué-la-Fontaine, en Vendée.
“C’est un zoo tellement immense, qui se visite en une journée, et qui donne de la place aux animaux puisqu’ils n’ont pas de cages et se déplacent librement tout en restant en captivité là où ils sont nés. […] Quelle est la souffrance animale de ces bêtes nées en captivité qui vivent dans ces grands espaces?”, questionne-t-elle.
“Réglementer le bien-être animal”
Quant au système prévu en Belgique début septembre, la chroniqueuse ajoute, “ça peut m’intéresser. Mais en termes d’expérience, on n’est évidemment pas sur le même éblouissement de voir une girafe, un lion ou un éléphant dans la vraie vie”. Réponse de Pierre Rondeau: “voir un éléphant en France ou en Belgique ce n’est pas normal”.
Pour le chroniqueur Frédéric Hermel aussi, il est nécessaire de réglementer les zoos qui accueillent des animaux sauvages pour améliorer le bien-être animal. “Ce qui m’énerve, c’est qu’il y a des gens qui font de grands discours sur le bien-être animal et qui ont un grand chien dans leur appartement de 20m² à Paris”, réagit-il. “Quand je vois un Husky à Paris avec 40 degrés dehors ça me gêne”.
Au 32.16, Florence, routière originaire du Pas-de-Calais, est contre la fin des zoos. “Avant ils n’étaient pas faits pour les animaux avec des cages trop petites. Maintenant, ils ont évolué et les animaux eont des enclos plus adaptés. […] Il ne faut et qui ont un grand chien dans leur appartement de 20m² à Paris”, réagit-il. “Quand je vois un Husky à Paris avec 40 déegrés dehors ça me gêne”.en voie d’extinction”, explique l’auditrice.