Politique néolibérale critiquée –
La Suisse «du mauvais côté de l’Histoire», selon Lisa Mazzone
La présidente des Vert-e-s a tenu un discours samedi lors de l’assemblée des délégués à Vicques, dans le Jura.
Publié aujourd’hui à 13h10

Lisa Mazzone, la présidente des Vert-e-s Suisse, a déclaré samedi avoir «honte» du Conseil fédéral, «incapable jusqu’à aujourd’hui de condamner clairement les crimes de guerre israéliens» dans la bande de Gaza.
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L’assemblée des délégués des Vert-e-s s’est ouverte samedi matin à Vicques (JU) avec le discours de la présidente du parti Lisa Mazzone. La Genevoise s’en est notamment prise à la politique du Conseil fédéral envers les États-Unis.
Lisa Mazzone a critiqué la politique néolibérale du gouvernement suisse, soutenue par la «majorité bourgeoise», qui «se positionne systématiquement du mauvais côté de l’Histoire», a-t-elle lancé en évoquant la politique helvétique envers la Chine, les États-Unis et Israël.
Selon elle, les droits de douane de 39% imposés par les États-Unis à la Suisse sont une conséquence directe du modèle économique promu par la droite. Elle s’en est aussi prise à Donald Trump, «qui mène le monde dans une crise de la globalisation.»
«Quand une crise éclate, c’est l’occasion de transformer notre système pour nous rendre plus résilients», a-t-elle ajouté. Selon Lisa Mazzone, la Suisse doit investir dans les services publics et le travail du care ainsi que dans la transition énergétique, tout en développant des échanges économiques mondiaux «qui renforcent les pays du Sud plutôt que de les piller».
Mieux prévenir les féminicides
La Genevoise a aussi dit avoir «honte» du Conseil fédéral, «incapable jusqu’à aujourd’hui de condamner clairement les crimes de guerre israéliens» dans la bande de Gaza. «Le seuil de l’horreur est dépassé depuis longtemps.»

Lisa Mazzone, la présidente des Vert-e-s Suisse, a par ailleurs appelé samedi les autorités à prendre des mesures pour lutter contre les féminicides.
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La présidente a par ailleurs appelé les autorités à prendre des mesures pour lutter contre les féminicides. «La Suisse doit enfin faire de la sécurité des femmes une priorité», a-t-elle déclaré.
Les femmes victimes de violences doivent pouvoir trouver un encadrement rapidement, des mesures de protection et un endroit pour se réfugier avec leurs enfants, a-t-elle proposé, parmi d’autres mesures. La police et l’appareil judiciaire doivent prévoir des départements spécialisés, tandis que «les armes à feu, militaire ou non, n’ont rien à faire dans les maisons», a plaidé la présidente.
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ATS
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