L’année dernière, les mélenchonistes avaient déjà tenté – sans succès – de renverser le président de la République en passant par la voie parlementaire.
Pour le leader de La France insoumise, la «seule solution pacifique, démocratique et républicaine» est le départ d’Emmanuel Macron. C’est pourquoi les mélenchonistes déposeront le 23 septembre prochain une procédure de destitution visant le président de la République. L’année dernière, ils avaient déjà tenté – sans succès – de le renverser en passant par la voie parlementaire.
«Il faut aller à la cause, Monsieur Bayrou n’est pas le responsable de la situation dans laquelle il se trouve», a estimé Jean-Luc Mélenchon au micro de France Inter, saluant au passage la décision «digne» du premier ministre de solliciter un vote de confiance à l’Assemblée nationale. «La roue de l’histoire est en mouvement», a lancé le triple candidat à l’élection présidentielle, qui évoque une «crise de régime» et effectue un parallèle entre la situation actuelle et 1788 ou 1957.
Face à cette «bifurcation de l’histoire», l’Insoumis est persuadé que le chef de l’État «partira». En cas d’élection présidentielle anticipée, «il y aura une candidature insoumise et elle gagnera», a assuré Jean-Luc Mélenchon, précisant que sa propre candidature «ne va pas de soi».