Son avertissement a fait beaucoup de bruit ce mardi matin. Invité de la matinale de France Inter, le ministre de l’Économie et des Finances, Éric Lombard, a reconnu « un risque que le FMI intervienne » pour soutenir la France en cas de crise financière, tout en assurant ne pas vouloir « faire la politique de la peur ». « Notre responsabilité, celle du gouvernement, c’est d’éviter la crise », a-t-il insisté, appelant à bâtir un budget 2026 « de redressement et d’équité », où « les plus fortunés doivent contribuer davantage » afin d’atteindre l’objectif de 44 milliards d’euros d’économies.

Les dernières déclarations du ministre suivaient l’alerte du Premier ministre François Bayrou la veille, annonçant que la France est un pays « au bord du surendettement ». Mais le scénario d’une tutelle du Fonds monétaire international (FMI), associé à des pays en grande détresse financière, est-il réellement plausible pour la deuxième économie de la zone euro ?