Les associations aboient, interpellent, alertent… mais la caravane passe. Des camions contenant l’équivalent de 9,7 millions de dollars de produits contraceptifs (implants, pilules, stérilets) destinés aux pays du sud global devraient bientôt traverser la frontière pour être détruits en France. Une pure affaire commerciale négociée en catimini et évaluée à 150 000 euros, à l’opposé des valeurs féministes affichées par le gouvernement français.

« C’est une décision politique qui va contre le sens commun »

L’affaire a produit quelques émois en juillet, révélée par le journal britannique The Guardian, mais bien vite oubliée à l’arrivée des vacances. Depuis, une course contre la montre s’est engagée. Militantes féministes, défenseurs des droits et syndicalistes n’ont pas pris de pause estivale pour tenter de débusquer l’incinérateur dans l’Hexagone. Et empêcher cette nouvelle étape dans la guerre faite aux femmes par Donald Trump depuis son arrivée à la Maison Blanche.

Le démantèlement de l’agence états-unienne…