Ultra-Trail du Mont-Blanc : filmer la course, une mission difficile • FRANCE 24

Il y a ceux qui courent et ceux qui ont en plus caméra en main les suivent en les filmant. Ils cumulent l’effort physique intense, c’est pas facile. Et la concentration sur l’image à pied ou à vélo pour une diffusion en direct. Les coururs vont s’engager dans la montagne plus ça va. Nous sommes à quelques minutes d’un départ au milieu des sportifs, des cyclistes à VTT électrique. Connexion internet dans le sac à dos et antennes satellites fixées au vélo. Ils vont filmer une partie de l’épreuve. On a des clés 4G en fait qui sont dans le dos qui permettent de de nous connecter à à la régie. Et ensuite donc on a la GoPro sur le casque. 15500 coureurs sur le départ ce jour-là dans les airs des drones pour les vues très larges et en tête avant d’attaquer la montagne les VTétistes caméramanes. Le guidon dans une main, le casque avec la caméra qui tourne dans l’autre. Ça va tranquille. Mais bientôt sur les chemins plus escarpés, ce sont des caméraman à pied qui prennent le relais. Au milieu des premiers coureurs en t-shirt rouge, Jean-Marguerite colle à la tête de course. La difficulté pour lui courir au même rythme que les meilleurs. Il est en permanence en contact avec la régie. Team 26, j’ai un qui va coller la tête de la course. Et pour varier les angles de prise de vue, il faut parfois réussir à doubler le leader. J’ai la tête de course bien en face. Ce travail est rémunéré environ 300 € la journée. Il peut parfois être périlleux. Dans une descente, alors qu’il suit le deuxième de l’épreuve, le caméraman qui tourne ses images fait une chute, heureusement sans gravité. Je suis tombé dans la descente en en suivant le deuxième. Du coup, je me suis dit bon, je vais me calmer un petit peu. Bon, allez, c’est une gratinur, c’est pas grandchose. Il faut une condition exceptionnelle. Ils sont tous eux-mêmes trailers avant d’être caméraman. Pendant la course, ils se relaisent tous les 10 km environ. Il y a exactement 8 minutes. 8 minutes l’année dernière. Toutes les images sont centralisées et commentées en direct depuis Chamon. La course peut être suivie partout dans le monde sur internet grâce à la quinzaine de caméraman engagés sur le terrain. Il faut savoir cadrer, il faut savoir courir, il faut savoir regarder où on met les pieds, où on met la caméra et enfin pour moi la performance elle est elle est dingue. Sur les grandes courses comme l’Ultr du Montblanc, les retransmissions en direct sont devenues systématiques et de plus en plus élaboré. Elles permettent de vivre à distance mais au plus près un sport en pleine expansion. Amen.

Réputée difficile pour les organismes des coureurs qui doivent affronter la pluie, le froid et faire face aux chutes, l’Ultra-Trail du Mont-Blanc (UTMB) représente également un défi à filmer.
#UTMB #Trail #Sport

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