L’absentéisme au travail a encore progressé en France: stress et burnout (à un niveau record) représentent désormais 36% des arrêts

by jerlafougere

18 comments
  1. Je le sens plutôt bien au boulot que ça tourne au vinaigre, on a des objectifs de croissance complètement fantaisiste, on travaille avec des business case mièvres ou trafiqués, aucune perspective de progression professionnelle, un turnover que j’ai jamais vu par le passé et moi même j’ai envie de me casser alors que le marché du travail est nul à chier…

  2. Personnellement, à chaque fois que je ne me sentais pas bien dans une boîte, je suis partis.

  3. Perso j’ai l’impression dans mon entourage que c’est du en partie a une chose : le refus de certains employeurs de faire une rupture conventionnelle. 15 ans, 10 ans de boîte dans des grands groupe ou des PME, et le seul recours face a un refus de rupture conc’est l’arrêt maladie qui donne suite à une invalidité de travail ou un truc comme ça. Mais au bout de presque un an d’arrêt…

  4. “Absentéisme”

    “Stress et Burnout”

    Chez moi l’absentéisme c’est pas être en arrêt pour maladie. Quand on parle d’absentéisme c’est plutôt péjoratif, donc, de l’absence injustifiée. Loin des arrêt maladies justifiés

  5. Et en parallèle, l’assurance maladie lance une campagne de sensibilisation contre les arrêts maladie en caricaturant l’assuré qui se met en arrêt maladie parce qu’il a envie. Tout va bien.

  6. Dans le public : pas de budget et pas d’effectifs

    Dans le privé : recherche maximum du profit

    Voilà.

  7. Et toujours pas d’analyses sur les raisons profondes de l’absentéisme, ce qui pousse les gens au burn-out. Pourquoi il existe des stats par médecins et pas de stats par entreprise ?

    Tellement plus simple de blâmer ces saletés de travailleurs et ces cons de médecins.

  8. L’article parle de la crise du Covid comme un point d’inflexion sur ces arrêts. Je ne travaillait pas avant le Covid, mais est-ce que ceux qui l’on fait ont vu quelque chose changer dans leurs conditions de travail entre avant et après la pandémie ?

  9. Enfin un média neutre, capable de titrer sans orientation militante, merci bftmtv.

  10. Moi qui lit cet article en ayant un rdv avec la RH dans moins d’une demi-heure pour parler de ma rupture co alors que je suis en arrêt.

  11. Dans le secteur lié au public on serre les fesses en attente de l’impact du nouveau round de réductions budgétaires. Ca en devient absurde, on nous demande maintenant le top scientifique avec un budget au niveau d’une prestation de base sur des sujets de plus en plus épineux (forcément, les sujets “faciles” sont déjà traités par des prestas simples …), ça met une ambiance de plus en plus délétère vu que les grands chefs n’ont pas à faire la comptabilité analytique, eux …

  12. Pfff encore ces médecins qui donnent trop d’arrêts maladie. Il est temps qu’on identifie ces médecins et qu’il y ait des répercussions, la France de la flemme c’est pas possible.

    (/s au cas où)

  13. Nan mais il faut leur sucrer des jours fériés ça ira mieux.

  14. Reponse du gouvernement :

    Jours feries qui sautent, augmentation des jours de carence, prestations chomage reduites.

  15. On remercie BFM pour ce magnifique amalgame entre arrêts maladie pour cause de santé mentale et *absentéisme*.

    Dépression, paresse : même chose.

  16. Dans plusieurs DRH d’université que j’ai vues :

    > il y a des soucis

    > ça créé une surcharge pour les agents et du mal-être

    > il y a des gens qui partent ou se mettent en arrêt

    > les problèmes ne sont pas résolus vu qu’on gère que les urgences

    > on n’arrive pas forcément à recruter

    > il y a des nouveaux soucis

    Et ça tourne en boucle

  17. Et plutôt que chercher à résoudre la cause de ces arrêts, on va pénaliser les médecins qui donnent des arrêts pour forcer des gens qui vont mal à bosser.

    Et bah on est pas dans la merde.

    Faudra pas s’étonner la prochaine fois qu’on entend parler de gens qui se balancent du toit de leur taf.

  18. Comme Moncon et Burne ont défoncé le code du travail en changeant les régle au profit des pauvres patrons , comment aurait il pu en être autrement ?

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