MMA : Morgan Charrière, le showman français de l’UFC • FRANCE 24

MMA : Morgan Charrière, le showman français de l’UFC • FRANCE 24

Morgan Charière, bonsoir. Bonsoir. Bonsoir Morgan et bienvenue sur France 24. Merci en tout cas d’être avec nous. Alors, je rappelle ce que c’est l’UFC. C’est la plus prestigieuse ligue au monde de MMA, les arts martiaux mixtes en français. C’est dans ces soirées que s’affrontent les meilleurs combattants du circuit et pour la 4e année d’affilé, l’UFC organise donc des combats à Paris, preuve du succès de cette discipline en France. une ligue avec laquelle vous êtes sous contrat Morgan en catégorie pois plume. C’est bien ça ? C’est ça. Vous avez participé à ces soirées à Paris ces deux dernières années. Quand vous voyez l’effervescence qui montent à quelques jours de l’événement, est-ce que vous aurez auriez aimé y participer également ? Bah forcément toujours, il y a toujours un peu de regret pour moi de pas participer à Paris. quand j’ai raté la première édition, donc j’avais raté la première, ça m’avait vraiment impacté mais c’était un autre moment de ma carrière avant que je signale UFC et après j’ai la chance de pouvoir en faire deux de suite. Là, j’ai fait un très gros combat en juillet, du coup, c’était compliqué de de pouvoir être là sur Paris. Mais au moins je serai dans la salle pour moi, ce sera la première fois que je vais voir un événement UFC, donc je vais le vivre différemment. Donc je suis déçu mais content à la fois. Là, on voit sur les images justement l’une de vos entrées lors d’une d’une soirée UFC à Paris. Qu’est-ce qu’on ressent là dans ces moments-l là, juste avant de combattre ? Euh bah c’est beaucoup d’émotions en fait. C’est il y a la préparation donc déjà il y a le fait que bah on est dans la meilleure organisation donc je vais aller affronter quelqu’un qui est très fort, qui est prêt à m’affronter. Donc il y a ce stress de voilà de l’inconnu. Et puis il y a aussi l’excitation bah pour moi là c’est de combattre devant mon public à Ber donc à Berarena pardon qui est vraiment pour nous enf pour moi qui qui suis parisien de base c’est une salle d’anthologie. C’est un endroit où quand j’étais plus jeune, j’allais, il y avait des concerts, il y avait tout un tas de choses. Donc de savoir que moi je m’y produis, je rentre, je vais dans le vestiaire. Euh je ressens vraiment tellement de choses, je rentre, il a la musique, oui, il y a du stress mais on a l’habitude du stress. En tout cas, je suis préparé pour et et à affronter le stress, la peur pour aller affronter mon adversaire dans la cage. Et puis il y a aussi ce sentiment de fierté de me dire que je fais partie du peu de français qui qui représentent la discipline dans l’organisation. Donc c’est un mélange de tout ça et euh et j’essaie de vraiment tout emmagasiner et de profiter au maximum parce que c’est très court ce moment et après bah faut aller au boulot. Et après faut aller au boulot. Et quel est votre objectif ultime ? Mon objectif ultime ? Bah c’est une bonne question. Euh je pense que j’ai c’est plus une quête pour moi personnelle que vraiment un objectif de de écrit sur le papier où je veux aller chercher la ceinture ou être champion ou vraiment quelque chose d’arrêter. c’est plus vraiment de m’accomplir moi, d’aller le plus loin possible où je peux aller, de me surprendre et de vraiment rechercher le plus haut niveau et de voir jusqu’à où je peux aller. En fait, je suis plus focus sur vraiment le processus d’être un athlète, d’être dans la meilleure organisation, de m’entraîner, de chercher à être le meilleur que de viser quelque chose que je sais pas intégrer le top 15 de votre catégorie. Ah bah c’est un forcément c’est un objectif quand on est à l’UFC, je pense que c’est un objectif qu’on doit avoir pour essayer de continuer à monter. Euh mais je dirais pas que c’est un objectif que j’ai arrêté, que je me dis je veux être dans le top 15 et plus euh mon but c’est de gagner bah tous mes prochains combats, de faire des très grosses performances, de faire si de faire tout ce qu’il faut en fait pour être dans le top 15 plutôt que de me dire je vise le top 15, je vise plus tous les à côtés qui obligent à être dans le top 15. C’est vraiment difficile d’intégrer ce top 15, je veux dire quand on est déjà un combattant UFC comme vous, c’est encore une étape supplémentaire à franchir ? Oui oui. Bah déjà d’être à l’UC, c’est déjà compliqué d’y entrer. Après c’est compliqué d’y rester. Tout le monde est très très fort. Tout le monde vise bah continuer de monter. Et le top 15, c’est quand on commence vraiment à arriver sur l’élite mondiale. Donc avant ça, on affronte d’autres élites mondiales qui veulent être dans le top 15. Donc on va peut-être tomber sur des mecs qui bah plus tard seront champion ou seront 3e 4e dans la catégorie mais on va les affronter avant nous entre le top 30 et le top 20. Donc il faut réussir à passer ces mecs qui sont pas encore de temps de 15 mais qui ont déjà ce niveau. Euh je le j’en fais peut-être partie mais je préfère voilà quand même faire attention. Et euh donc ouais voilà c’est j’ai une question. Vas-y. Comment est-ce que vous expliquez le succès auprès des jeunes du MMA ? François le succès bah je pense que c’est le quand même incroyable. C’est le mélange vraiment de la de toutes les disciplines et aussi du travail de tous mes pères français sur les réseaux sociaux. Je pense qu’on fait un travail absolument magnifique qu’il y a pas dans les autres pays. Déjà, on n’est pas beaucoup de Français à être à l’UFC donc il y a ce truc autour de nous de wou comment ils ont fait pour être dans cette belle ligue prestigieuse et on donne tous vraiment beaucoup au public sur les réseaux sociaux, sur YouTube en interview. En vrai, on est très proche de éta un des premiers sur les réseaux sociaux d’ailleurs avec votre chaîne YouTube à l’âge de 18 19 ans, vous aviez senti déjà que ce sport, le MMA pourrait devenir très populaire en France alors qu’à ce moment-là en plus c’était encore illégal. Oui oui. Bah en fait pour moi, je vois pas comment un sport aussi impressionnant ou des des des hommes, ils sont soumis à tout ce qui est possible en terme de pression de type de combat et de visuellement de violence et de enfin ça réunit vraiment tout ce qui plaît dans nos airs. Donc il y a du show, il y a du combat, il y a de l’adversité, il y a des histoires, il y a du storytelling avec d’autres personnes, des étrangers. Nous, chaque combattant va apporter son propre style et sa propre façon d’être. Ça parle à de gens et oui, il y a du danger forcément, mais après on est des athlètes de haut niveau, on s’entraîne tous les jours pour ça. Moi ça fait 12 ans que je m’entraîne pour être à ce niveau-là. Donc il y a du danger mais on a un arbitre, on est prêt à ça. Après, on a conscience qu’on peut se blesser mais euh normalement il nous arrive rien de très très grave quoi. C’est très très rare les gros accidents. Une dernière question Morgan sur les combats de ce samedi. Donc vous n’êtes pas sur la sur la liste mais il y a quand même trois Français très connus aujourd’hui qui sont des stars. C’est Nassurdin Imavov, Benoît Sani ou encore le français ou Mars qui vont combattre. Quelles sont ces chances selon vous face à leurs adversaires ? Sachant que pour Imavo et Benois Saint- Nis, c’est un plateau relevé les Brésiliens ? Oui, bah en fait, on a une grosse carte à Paris cette année. Je pense qu’on a une des plus grosses cartes de des quatre. Et là vraiment les adversaires que les Français ont, ils sont très durs, très forts. On a eu des combats de très haut niveau qui ont été mis à Paris. Donc en fait l’issue des combats est très dur à pronostiquer et c’est pour ça qu’il y a une grosse excitation je pense autour de cet UFC que dans la salle samedi, je pense qu’il y aura beaucoup de bruit parce que le public va être très très excité parce que c’est des combats charnières ou des combats vraiment qui vont emmener bah soit Nassourdine à la ceinture, Benoît a continué à s’asseoir dans le top 15 et on leur met des adversaires vraiment qui sont vraiment très durs. Donc on s’attend à des gros combats, des gros finish, mais ça peut aller du côté français comme du côté brésilien. Donc je pense qu’il y a cette excitation de l’inconnu vraiment. En tout cas, moi je en tant que fan du sport, je suis très content de voir cet UFC et de voir ce que bah mes pères, ils vont réussir à faire. Bon, moi j’espère qu’ils vont gagner mais ils ont des gros dossiers devant. Il y aura beaucoup de spectacles et beaucoup d’ambiance à Paris comme lors des trois précédentes éditions. Merci beaucoup Morgan d’être venu sur notre plateau et et bonne chance et bonne continuation pour la suite de vos combats en UFC. Merci beaucoup. Mercianch.

Le combattant français Morgan Charrière a officiellement annoncé qu’il ne participerait pas à l’UFC Paris 4, le 6 septembre. Présent lors de deux dernières éditions, il avait été fidèle à sa réputation avec des combats spectaculaires. Récent vainqueur d’un combat à l’UFC contre l’Américain Nate Landwehr le 12 juillet à Nashville (Tenessee), il entame une nouvelle phase de préparation. L’occasion de revenir sur son parcours qui lui a permis d’intégrer la plus prestigieuse ligue de MMA au monde.
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