Cahiers de doléances : ce que les Français ont dit

by mrhounet

6 comments
  1. Macron a dit vu et s’en cogne.

    Vos cahiers de doléances m’obligent next

  2. Ces cahiers sont-ils représentatifs ? C’est la première fois que j’en entends parler.

  3. >Pour autant les cahiers de doléances n’ont pas disparu. Ils restent accessibles à tout un chacun et sont étudiés dans les laboratoires de recherche, malgré l’absence de financement.

    >« L’intégralité des 2,8 millions d’euros de budget prévu pour les analyses a été versée à la société Cognito4, regrette Magali Della Sudda. Quant à l’Appel à manifestation d’intérêt lancé en février 2019 par l’Agence nationale de la recherche, il n’a jamais été financé, en dépit de la qualité des propositions. »

    >Toutefois, les cahiers sont aussi investis par d’autres collectifs. En Gironde, par exemple, une compagnie de théâtre imagine une représentation à partir des doléances de 1945 et de 2019, créant un pont entre deux moments historiques de prise de parole populaire. « En Île-de-France ou en Gironde, des initiatives similaires ont vu le jour, signale Magali Della Sudda, mêlant création artistique et mémoire populaire. »

    Je crois que je hurlerais si mon cahier de doléances au final ne servait qu’à être un texte pour une compagnie théâtrale.

  4. >« *Quand l’occupation est mentionnée, les retraités sont surreprésentés,* donne en exemple Magali Della Sudda, *ce qui est cohérent avec le fait qu’ils étaient plus disponibles pour se rendre en mairie.* »

    C’est intéressant, ça. En terme de consultation, est-ce que devoir absolument le faire en physique à la mairie est une bonne idée ? Il faut un moyen physique pour que les gens qui n’utilisent pas internet puissent le faire, mais c’est probablement un sujet sur lequel mettre en place une plateforme en ligne aurait peut-être pu aider à obtenir des réponses plus représentatives.

    >Cette articulation entre expérience intime et critique politique donne aux cahiers de doléances une tonalité singulière, témoignant d’une politisation discrète et enracinée dans le vécu.

    Ça aussi c’est intéressant. On voit que beaucoup de gens qui ont l’air en surface dépolitisés ont en fait toujours une conscience politique, mais ne trouvent plus de moyen de l’exprimer de manière collective. D’ailleurs ça rejoint probablement un des autres sujet dont il est question dans l’article, qui est le malaise démocratique généralisé.

    Bref ces cahiers de doléances étaient une expérience intéressante, surtout pour les chercheurs du CNRS parce que les gens se sont livrés assez librement dedans, et même si c’était pas forcément tout à fait représentatif de la population dans son ensemble, ça a permis à pas mal de monde de s’exprimer assez librement.

    Honnêtement, c’est un truc qu’il faudrait refaire en prenant en compte les cafouillages de la première fois, sauf que vu que le gouvernement s’est allègrement torché avec et ne subventionne pas les gens au CNRS qui analysent les cahiers, ça a peu de chances d’arriver.

  5. Qu’ y voir au dela du magnifique preuve de la compréhension de l’idéologie ecologique de notre président? Investir en masse dans des cahier de doleances qui une fois remplis sont devenus inutiles et donc recyclés en PQ avec lequel tout se beau monde peut bien se torcher….

    C’est l’histoire de la viiiiie, de ce cycle eterneeeel…..

  6. *”Là y’a rien, Là y’a rien et là y’a rien”*

    *’Ah si, y’a “Merde” sur l’un des doléances du 10 septembre’*

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