Blocages d’infrastructures de transports, de sites symboliques ou de lycées, manifestations, grève de la carte bancaire… En ce jour de passation de pouvoir entre Sébastien Lecornu et son prédecesseur François Bayrou tout juste évincé de Matignon, et huit jours avant une mobilisation syndicale, une myriade d’actions ont débuté dès l’aube dans les métropoles, les petites villes et les campagnes. La mobilisation semble toutefois avoir été contenue, dans l’ensemble, en raison de la forte présence des forces de l’ordre.
Environ “80.000 gendarmes et policiers” sont mobilisés et “aucun blocage” ne sera toléré, avait affirmé le ministre de l’intérieur démissionnaire, Bruno Retailleau. Selon un bilan à la mi-journée, la police aurait procédé à près de 300 interpellations à travers le pays. Plusieurs manifestations sont toujours en cours.