Anthony Moris prend ses marques en Arabie Saoudite. L’ancien gardien de l’Union Saint-Gilloise s’y épanouit sur le terrain et en dehors.

Fêté par l’Union Saint-Gilloise contre Anderlecht, Anthony Moris sort de ses premières semaines en Arabie Saoudite. Un environnement bien étranger pour le gardien, qui n’avait jusqu’ici jamais quitté le championnat belge. Mais il explique dans une interview accordée à la RTBF s’y sentir comme un poisson dans l’eau.

“On est bien installé, avec ma femme et mes enfants, avec vue sur le pont qui mène au Bahrein. Mes enfants vont à l’école avec les gosses de Nacho et Mateo Retegui. Ils s’ouvrent à une autre culture et apprennent une autre langue : ma fille de 7 ans parle déjà un peu l’Arabe”, explique-t-il.

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“Al-Khaleej est un club moyen, genre Charleroi, qui vise le hait, lance des pépites et les revend ensuite aux plus riches. Les entraînements ont lieu en soirée, et en journée, j’ai du temps à consacrer à ma famille”, poursuit Moris.

Décisif dès son premier match

Même si déménager tout le monde n’a pas été simple, le transfert a des conséquences positives sur le cadre familial : “Je vais chercher les enfants à l’école, je fais les devoirs, je les vois grandir, on se balade en famille. J’avais besoin de ça : j’ai dû aller au bout du monde pour enfin profiter de mes proches”.

Sur le terrain, l’international luxembourgeois a disputé son premier match sous ses nouvelles couleurs juste avant la trêve. Face à l’Al-Shabab de Yannick Carrasco (victoire 1-4), il a même délivré un assist sur un long dégagement. Bingo puisque Moris a justement fait inclure…une prime d’assist dans son contrat.

“On a bien rigolé… Combien la prime ? Je ne sais pas : elle est en SAR (la monnaie saoudienne) et je ne sais pas convertir”, sourit-il. De quoi ne pas réfléchir bien longtemps quand un attaquant appelle en profondeur.