Le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio a assuré que les États-Unis allaient «répondre en conséquence» à la condamnation jeudi pour tentative de coup d’État de l’ex-président brésilien.

Le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio a assuré que les États-Unis allaient «répondre en conséquence» à la condamnation jeudi pour tentative de coup d’État de l’ex-président brésilien Jair Bolsonaro, dénonçant une «chasse aux sorcières».

«Les persécutions politiques menées par (le juge) Alexandre de Moraes, sanctionné (aux États-Unis) pour ses violations des droits humains, se poursuivent, lui et d’autres membres de la Cour suprême du Brésil ayant injustement décidé d’emprisonner l’ancien président Jair Bolsonaro», a dit le secrétaire d’État américain sur X.


Passer la publicité

«Les États-Unis vont répondre en conséquence à cette chasse aux sorcières», a-t-il promis, Washington ayant déjà exercé diverses formes de pressions sur le Brésil pour soutenir Jair Bolsonaro, politiquement proche de Donald Trump.

Plus tôt, le président américain Donald Trump avait lui-même déclaré être surpris et mécontent que l’ancien président brésilien Jair Bolsonaro ait été condamné dans son procès devant la Cour suprême. Par quatre voix contre une, la Cour suprême a déclaré coupable l’ex-président brésilien (2019-2022), 70 ans, le condamnant à 27 ans et trois mois de prison.

Il a été reconnu chef d’une «organisation criminelle» ayant conspiré pour assurer son «maintien autoritaire au pouvoir» après sa défaite face au président de gauche actuel, Luiz Inacio Lula da Silva, lors de l’élection de 2022. «Ils appellent cela un procès alors que tout le monde connaissait le résultat avant même que cela commence», a réagi sur le réseau social X Flavio Bolsonaro. Le fils aîné de l’ex-président a fustigé une «suprême persécution», à un peu plus d’un an de la présidentielle de 2026.

Inéligible jusqu’en 2030 et assigné à résidence à Brasilia depuis début août pour des soupçons d’entrave à son procès, Jair Bolsonaro n’était pas présent aux audiences, pour motif de santé selon sa défense.