Le 10 juillet, Emmanuel Macron et Keir Starmer annonçaient depuis Londres la signature d’un accord «pilote» sur l’immigration, basé sur un principe de réciprocité afin d’apaiser les relations les deux pays qui se renvoient la balle en matière de contrôle des frontières depuis des années. Pour dissuader les traversées de la Manche à bord de petites embarcations, l’idée s’est donc imposée d’échanger des migrants arrivés illégalement en Grande-Bretagne contre d’autres dont le dossier aurait davantage de chances d’être accepté en raison de liens familiaux ou personnels.

«One in, one out», résume la formule désormais consacrée, dont les ministres se réjouissent mais le projet a été immédiatement qualifié par la Cro